Rêve : “On” (de nature indéterminée) me charge de coucher avec Vladimir Poutine afin d’obtenir des informations compromettantes à son sujet. La chose me paraît surtout assurée de me compromettre, moi, mais je me retrouve dans la chambre à attendre l’arrivée dévêtu du bonhomme en question lorsque je me réveille, très embêtée. Les “racines” de ce rêve dans la journée d’hier ? J’en vois deux : la première étant la déclaration de Maria Zakharova, porte-parole du ministère des affaires étrangères en Russie, selon laquelle le vote de l’aide américaine ne fera que prolonger l’agonie et le nombre de tués en Ukraine – en d’autres mots, s’il y a morts et destruction en Ukraine, c’est en raison de sa résistance, et non pas de l’agression. Comprenne qui pourra dans cette inversion complète de la logique des événements. La seconde étant la visite totalement inattendue (et non souhaitée) en fin d’après-midi du conjoint d’une connaissance locale, conjoint pour lequel je n’éprouve que de l’agacement puisqu’il est de ces gens qui ne font que se plaindre – de leur âge, de leur état de santé, de leur épouse, de leur époque, de leurs voisins… Le prétexte de cette visite : une invitation à une soirée consacrée à Donizetti… Je n’ai rien contre les opéras de Donizetti, peu s’en faut, mais la soirée implique un total d’au moins deux heures en voiture à écouter ce genre de propos, perspective moins qu’emballante…

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Ah. (Sans rapport avec Vladimir Poutine ni avec le voisin, du moins, pas à première vue): hier, sur la table de la cuisine, il n’y a pas eu que le kiwi qui fut grignoté par la bestiole, mais aussi toutes les fleurs et les feuilles d’une petite plante qui s’y trouvait aussi. Pour l’heure, je n’ai pas remarqué d’autres disparitions inquiétantes et j’ai placé ce qui reste de la plante à l’extérieur, au cas où elle parviendrait à se regarnir…

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J’ai commencé la lecture de l’énormité (593 pages de texte) de Lambros Couloubaritsis, La Violence Narrative, avec l’impression que j’aurais pu réservé mes sous pour un autre usage. De ce que j’en comprends, il la décrit essentiellement comme une façon de comprendre, voire de transcender, la violence physique et morale – bien qu’elle soit tout aussi capable de la causer et/ou de l’entretenir. Des violences narratives comme celles utilisées dans les discours délirants émanant du Kremlin, par exemple; on ne viendra pas me dire qu’elle n’est pas une arme de guerre redoutable par la confusion qu’elle cause et qu’elle entretient.

Bien. Lundi matin, 5h50. Allons voir ce que racontent les infos.

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Que dire. Pendant que The New York Times rassure ses lecteurs – non, ils ne sont pas obligés de manger leur spaghetti al dente (en première page avec les infos qui comptent), sur facebook on se fait fort de censurer la page de Jean-Marc Adolphe sur la foi d’une dénonciation anonyme, calomnieuse et irréversible. Sans recours possible, apparemment. Décidément, la répression avance à grands pas. On fait quoi contre pareille injustice ? À part hurler, s’entend. Voici le lien à son journal.

Lundi, 22 avril 2024, à 6h51, on ne peut qu’espérer une remontée vers du mieux, n’est-ce pas ?

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Dream : I was expected by a someone of undetermined nature to sleep with Vladimir Putin in order to obtain compromising information about him. This struck me as more apt to compromise me as a result, but I found myself in the room awaiting the naked man in question when I woke up, quite befuddled. The “roots” of this dream in the day yesterday? I see two of them: the first being Maria Zakharova’s declaration as spokesperson for the Russia Ministry of Foreign Affairs according to whim the vote of American aid to Ukraine would only prolong the agony and the number of killed in Ukraine – in other words, if there was death and destruction in Ukraine, it was because of the resistance, et not because of the aggression. Make sense of this total inversion of the logic of events, if you can. The second was the totally unexpected (and unwelcome) visit in late afternoon from the spouse of a local acquantaince, a man for whom I experience nothing but annoyance since he is one of those people who do nothing but complain – about their age, their health, their spouse, their era, their neighbors… The excuse for this visit : an invitation to an evening devoted to Donizetti… I have nothing against Donizetti’s operas, quite the contrary, but the evening involves a total of a drive there and back of at least two hours listening to such drivel, a less then thrilling perspective…

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Ah. (Nothing to do with Vladimir Putin, at least, not at first glance): yesterday, on the kitchen table, there wasn’t only the kiwi that got gnawed by the beastie, but also every flower and leaf on a small plant that was there also. I haven’t noticed any other worrisome disappearances thus far and put the remains of the plant outside, on the off chance it might sprout new growth following such a razing…

I began reading the enormous (593 pages of text) Narrative Violence by Lambros Couloubaritsis, with the impression I should have saved my money for some other use. From what I understand, he sees narrative violence essentially as a means to understand, or even transcend, physical and moral violence – although it is also just as capable of causing and/or maintaining it. Narrative violences such as those in the ravings emanating from the Kremlin, for instance; no one will convince me that they are not dreadful weapons of war by the confusion they are designed to cause and to maintain.

So. Monday morning, 5h50. Let’s go see what the news have to say.

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What can I say. While The New York Times reassures its readers – no, you don’t have to eat your spghetti al dente (on the front page with all the important news), facebook proceeds to totally illegal censorship on the basis of an anonymous and apparently irreversible denunciation. Repression seems to be moving ahead at a fast clip. What can you do faced with such injustice. Apart from howling, of course. Here is the link to Jean-Marc Adolphe’s paper.

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Monday, April 22 2024, 6:51 AM. One can only hope for a move up to better stuff, right ?