25 avril 2024

…le vide ? Non, pas le vide, les pensées et les images qui se cherchent sans que les mots ne les rejoignent. En rêve cette nuit, il y eut de l’aide apportée par quelqu’un pour vider l’arrière-boutique d’une chambre que j’occupais (dans l’ignorance qu’elle y avait une arrière-boutique contenant des trucs tel qu’une bombe d’insecticide et un énorme bidon vide de peinture blanche.)

À part ça, il fait froid, le chrysanthème à la fenêtre peine à maintenir son nouveau feuillage, je me refuse à rallumer le chauffage mais, si ça continue, il faudra bien s’y résoudre. Et je garde un oeil sur la fenêtre pour ne pas rater le passage de la poste (arrivée annoncée d’un colis des Editions Mesures d’ici vendredi.)

Sur la table de la cuisine, le morceau de labradorite fait son jeu de lumière – sorte d’aurore boréale minéralisée et le gamin est encore en état de sidération chez L’Horloger; vraiment, je ne sais pas ce qui se passe avec cette histoire.

Mais nuit tranquille, question rongeur.

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Un copain a téléphoné hier pour prendre de mes nouvelles et me demander si j’avais des idées concernant l’absence de “mobilisation” autour des nombreux problèmes que la mairie fait mine d’ignorer. J’ai répondu que tout ce qui me venait, c’était l’idée d’une sorte de journal mural (ou de page sur les réseaux sociaux) se moquant des problèmes, parce que les gens ne sont pas le moindrement dans une humeur militante et “mobilisée” – juste écoeurés et ayant besoin d’un peu de frivolité ironique qui fasse ping sur les problèmes. Il a promis d’y réfléchir, et j’ai promis d’en faire autant de mon côté. Chose certaine, le climat est tellement à l’exacerbation des différences et aux réponses bébêtes à tout problème sérieux, que la question n’est pas simple.

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…emptiness ? No, not emptiness, thoughts and images in search of one another without words joining them. In the dream last night, there was some help from someone in emptying a back room of the one I occupied (ignoring until that point that it had a back room with stuff like a spray can of insect repellent and a huge and empty can of white paint).

Apart from that, it’s cold,, the chrysanthemum at the window is having hard time holding on to its new foliage, I refuse to turn the heat back on but if this keeps up, I’ll have to do so. And I keep an eye on the window so as not to miss the mail (arrival of a parcel from Editions Mesures announced before Friday.)

On the kitchen table, the piece of labradorite does its light show – a kind of mineralised aurora borealis, and the kid is still awe-struck at the Watchmaker’s; truly I don’t know what is going on with that story.

But a quiet night, as far as the rodent went.

A friend called yesterday, to see how I was doing and if I had any ideas concerning the lack of “mobilisation” around the many issues being ignored by City Hall. I said that the best I could think of was some kind of wall journal (or social media page) making fun of the problems because people are not in the least bit in a militant “mobilisation” mood – just fed up and in need of some ironic levity that goes ping on the issues. He promised to give it some thought, and I promised to do the same on my side. What’s certain is that the climate is so prone to exacerbating differences and giving dumb answers to serious issues that the matter is not a simple one.

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