7 octobre. Deux ans déjà dans la descente jusqu’aux quinzième sous-sol des enfers, qui ne sont pas les derniers. Pendant qu’en douce France, le bon peuple a droit à une autre grotesquerie dans la comédie de boulevard de Monsieur Pirouette face à l’Inévitable. Thème de cette nième patalonade ? “Confronté à la réalité, Monsieur Pirouette doit choisir laquelle des portes débouchera sur le pont d’or que ses financeurs seraient encore disposés à lui offrir après l’un ou l’autre de ces choix inévitables : dissoudre l’Assemblée pour une élection encore plus catastrophique que la précédente ? Démissionner et se déclarer consultant d’un prince saoudien ou qatari, qu’importe ? (En sous-thème, certains évoquent sa destitution, question de pimenter une sujet déjà exploité jusqu’à la corde.)”

Hier soir, au moment de m’endormir après avoir relu un peu de La Plaisanterie de Kundera, les portes du sommeil se sont ouvertes sur l’image d’un mouton bleu marchant sur ses pattes arrière et dont la laine (blanche) était tellement épaisse qu’elle lui faisait à la fois une tenue de soirée et un gilet pare-balles. Il était accompagné d’une petite souris d’une élégance folle, elle aussi. Puis j’ai rêvé qu’il fallait à tout prix éviter la censure, parce qu’au bout de 5 incidents, on se voyait privé de réseau et, inévitablement, cela résultait dans une cascade de désagréments.

Je note aussi que, suite à mon mail d’hier, Jean-Marc Adolphe a téléphoné hier soir; on se causera plus tard aujourd’hui, car j’étais déjà plongée dans La Plaisanterie et à deux pas d’une rencontre avec le mouton bleu qui se prenait pour un prince. Pendant que les barbares ricanent à qui mieux mieux et que ” Le chef de l’État ne saurait appeler au pouvoir qu’un cabinet résolu à continuer la politique suivie jusque-là,” selon Le Matin. Cela va sans dire. “ Parachute bien arrimée pour mon saut salvateur, et droit dans le mur sur mon Messerschmidt, l’intendance se chargera de gérer les dégâts.” Quant au bon peuple, il n’aura qu’à se débrouiller comme il le pourra, comme d’habitude.

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October 7. Two years already in the descent to the fifteenth sub-basement of hell, which isn’t the last one. While in gentle France, the good people have the benefit of a further grotesqueness in the comedy of manners of Monsieur Pirouette facing the inevitable. The theme of these latest farce ? “Confronting reality, Monsieur Pirouette must choose which of the doors will open out onto the golden bridge his financial backers are still willing to offer following one or the other of the following inevitable choices: dissolving the Assembly for an election even more catastrophic than the previous one ? Resigning and announcing himself as a consultant for a Saudi or a Qatari prince, either one will do ? (As a sub-theme, some are mentioning his destitution, so as to spice up a topic that’s already worn down to the bone.)”

Last night as I was falling asleep after re-reading a bit of Kundera’s La Plaisanterie (The Joke), the doors opened onto sleep with the image of a blue sheep walking on his hind legs and whose wool (white) was so thick it provided him with evening wear that was also a bulletproof vest. He was accompanied by a madly elegant. little mouse. Then I dreamt that all censorship had to be avoided because after 5 incidents, you were deprived of access to the network and, inevitably, that resulted in a cascade of disagreeable events.

I also note that, following my email yesterday, Jean-Marc Adolphe called last night, we’ll talk later today because I was already deep into La Plaisanterie and two steps away from a meeting with the blue sheep who claimed he was a prince. While the barbarians snicker and guffaw to their heart’s content, and “the Head of State can only call for a cabinet resolute in pursuing the policy adopted until now“, according to Le Matin.This goes without saying. “ Parachute well buckled for my escape, and straight into the wall on my Messerschmidt, the logistics guys will handle the mess.” As for the good people, they will just have to manage as best they can, as usual.