7 juin 2025

Rêves : images – pluie torrentielle, des enfants-soldats de la 2e guerre mondiale portant un maquillage de camouflage, on se raconte leurs histoires en se passant des mugs de café brûlant, ma fille, enfant, portant un trait de peinture sur le visage; puis, je suis embauchée depuis le Canada pour un remplacement dans. une école primaire française, j’arrive pendant une fête scolaire après bien des retards administratifs, l’enseignant qui fait le dj à la table tournante et qui s’appelle Pedro me demande mon âge, je réponds “celui de mes grands-parents, 28 ans” (?) puis je me présente à la directrice et nous partons en promenade à la campagne avec les enfants vers un lac magnifique, puis nous visitons une vieille église abandonnée qui fut célèbre à son époque et au retour en ville nous passons à côté d’une vieille synagogue à l’abandon elle aussi, que j’avais visité dans un autre rêve, depuis une radio de l’autre côté de la rue, j’entends une musique rythmée, je suis heureuse de retrouver ce lieu au son d’un air aussi entraînant qui joue sur un rythme d’octosyllabes.

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Hier, vers 11 heures, j’ai quitté les lieux et, surtout, les inepties désastreuses des imbéciles criminels que nous nous sommes choisis comme dirigeants et “grands-hommes-parce-que-riches” et je suis allée à la librairie-café L’Autrucherie où le patron (avec qui j’avais parlé céphalopodes lors de ma visite précédente) m’a dit avoir commandé le livre qui apparaît en illustration ci-haut. Evidemment, malgré l’état très délabré de mes finances, j’ai sorti les dix euros de mon porte-monnaie. Comment résister lorsque, en ouvrant le livre à la page 79, je lis qu’au IIIe siècle après Jésus-Christ, un certain Claude Élien aurait dit au sujet du poulpe que “L’art et la malice sont clairement des caractéristiques de cette créature.” Créature dont nous et le poulpe auraient eu un ascendant commun il y a quelques 650 millions d’années de cela, en la personne d’un petit vers plat de quelques millimètres, à partir duquel notre lignée aurait pris une direction et celle du poulpe, une autre, mais les deux lignées développant, indépendamment l’une de l’autre des cerveaux complexes gérant un tas de perceptions et d’actions dans des milieux totalement différents. Le mystère étant entier du comment ces deux lignées distinctes ont développé des animaux “ curieux, flexibles, aventureux et opportunistes.”

De retour chez-moi, un message depuis Montréal m’apprend que ma fille a réussi à convaincre un juge qu’elle n’avait nul besoin de traitement, ce, malgré l’avis de quatre psychiatres la diagnostiquant en état psychotique avec des idées de grandeur. Elle a donc obtenu son congé de l’hôpital, sans doute plus convaincue que jamais de savoir se jouer de cette espèce humaine dont elle se prétend neuro-divergente, envoyée par Dieu pour former les IA et les conduire à l’état d’humanoïdes tellement supérieurs aux humains, comme elle.

Ma haine des milliardaires créant des entités artificielles qu’ils proposent à la vente comme “le meilleur ami intime que vous puissiez avoir” ? Inextinguible. Ma fille est loin d’être la seule à se faire happer tout crue par le chant de sirène d’un chatbox lui répétant à quel point elle est géniale, exceptionnelle, sans pareil, sans jamais jamais la contredire puisqu’il est programmé pour toujours donné raison au client ?

Quelqu’un passe son temps à me rappeler l’expression selon laquelle “vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont l’expression de la Vie se désirant elle-même”. C’est bien gentil, je suis d’accord mais…en tant que proies pour une bande d’escrocs ambitieux se voyant en empereur du monde ? C’est une autre histoire, à mon avis.

Full-fathom five (comme dit Shakespeare dans La Tempête), vit une lointaine parent éloignée qui, s’il était lâché dans un centre de données IA en ferait sauter les plombs avec quelques giclées énergiques d’eau projeté sur les points cruciaux du modèle. Tant qu’à être neuro-divergent…

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Dreams: images: torrential rain, child-soldiers from the 2nd world war wearing camouflage paint, we tell one another their stories while handing around mugs of bruning hot coffee, my daughter, as a child, wearing a streak of pain on her face; then, I’m hired from Canada for a teaching replacement in a French primary school, I arrive during a school celebration after many administrative delays, the teacher who is acting as the dj and whose name is Pedro asks me how old I am, I answer “my grand-parents’ age, 28 years old” (?), then I introduce myself to the directress and we go on a walk into the countryside with the children toward a magnificient lake, then we visit an old abandoned church that was once famous in its day and on the way back into town, we walk next to an old synagogue, also abandoned, that I had visited in another dream, a radio on the other side of the street is playing rhythmical music, I’m happy to find this place again at the sound of so a lively air, playing in an octosyllabic rhythm.

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Yesterday around 11 AM, I walked out of here and, mostly, away from the disastrous stupidities of the criminal fools we have chosent as leaders and “great-men-because-so-rich” and I went to the bookstore-café L’Autrucherie where the owner (with whom I had talked about cephalopods during my previous visit) told me he had ordered the book which appear as illustration above. Of course, despite the very dilapidated condition of my finances, I pull out ten euro from my wallet. How could I resist when after opening the book at page 79, I read that the 3rd century AD, someone by the name of Claude Elien speaking of the octopus, wrote “art and ingenuity are clearly caracteristics of this creature.” Creature with which both us and the octopus would have shared a common ancestor some 650 million years ago, in the person of a little flat worm a few millimeters long, from which our leneage took one direction and that of the octopus another, but both lineages developing, independently from one another, complex brains managing a bunch of perceptions and actions in the totally different environments. The mystery remains as to how these two distinct lineages developed into animals that are “curious, flexible, adventurous and opportunistic”.

Back home, a message awaited from Montreal informing me my daughter had convinced a judge she had no need of treatment, despite the advice from tour psychiatrists establishing a diagnosis of her being in a psychotic condition with grandiose ideas. She thus obtained her release from the hospital, undoubtedly even more convinced she can hoodwink this human species from which she considers herself to be neuro-divergent, sent by God to train AIs and lead them to a humanoid conditions so very superior, such as herself, to that humans.

My loathing of the billionaires creating artificial entities they offer up on the market as “the best intimate friend you will ever have”? Inextinguishable. My daughter is far from being the only one to get eaten alive by the siren’s voice of a chatbox telling her over and over again what an exceptional genius she is like none other, without ever ever contradicting her since it’s been programmed to always agree with the customer?

Someone keeps reminding me of Khalil Gibran’s trope “your children are not your children, they are the sons and daughters of Life’s longing for itself.” Well and good, I quite agree but…as preys to the greed and power hunger of a bunch of crooks aspiring to be emperor of the world ? A different story, in my opinion.

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Full-fathom five, a distant relative lies who, let loose on a multi-billion AI data center would blow the fuses on the place with vigorous spurts of water straight at the crucial points in the design. Neuro-divergence with a vengeance.

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