
Rêve : équations mathématiques, remplies de 0, de +, de -, de symboles exotiques, mais dont le résultat était toujours 0 = 0, tout le reste n’étant que complications destinées à masquer une évidence.
Au réveil, une soupe de pensées, au sujet de ma fille, de la situation politique, du grand fouillis dans lequel nous nous débattons tous, et du livre de David Graeber et David Wengrow, The Dawn of Everything, lui-même un vaste bazar d’informations, de pistes, d’hypothèses parmi lesquelles je ne retrouverai jamais les références qui me viennent à l’esprit. Références à ces innombrables civilisations qui ont disparu en ne laissant que des indices indéchiffrables de ce qu’elles furent et de ce qui provoqua leur disparition.
L’illustration ci-haut étant tiré d’un carnet de collages et de dessins inspirés par des livres et des illustrations de livres pour enfants. Carnet que je destinais à ma fille, comme bien d’autres choses d’ailleurs. Peut-être son rituel de dés-envoutement aura-t-il pour conséquence inattendue de la libérer des démons qui l’assaillent et de laisser la place à une aube de réalisation de ce qu’il en est, dans le monde si compliqué de la réalité ? qui peut savoir. Toujours est-il que dans cette version du Pinocchio de Carlo Collodi, traduite en anglais par Geoffrey Brock, le chien affamé reconnaît la voix de Pinocchio enfariné que le pêcheur s’apprête à plonger dans l’huile bouillante, s’en empare et s’ensauve avec lui; et, en route pour l’aventure suivante. S’ensauver du 0 = 0, c’ est déjà beaucoup.
Pour tout le reste, à 6h22, heure avancée d’été, mes profondes réflexions se résument à :

Dream: mathematatical equations, filled with 0, +, -, and exotic symbols, but the result for which was always 0 = 0, all the rest being nothing but complications aimed at hiding something evident.
Upon waking, a soup of thoughts, about my daughter, about the political situation, about the huge mess in which we are all struggling, and of the book by David Graeber and David Wengrow, The Dawn of Everything, itself a vast bazaar of information, trails, hypotheses among which I will never find the references coming to mind. References to the innumerable civilizations that disappeared leaving only undecipherable clues to what they were and to what caused their disappearance.
The top illustration being from a notebook of collages and drawings inspired by books and illustrations of books for children. A notebook I meant for my daughter, like many other things for that matter. Perhaps her spell-releasing ritual will have as an unexpected consequence liberating her from the demons assailing her, leaving room for the dawn of a realization of what’s what in the complicated world of reality ? Who can say. In any event, in this version of Carlo Collodi’s Pinocchio translated into English by Geoffrey Brock, the famished dog recognizes Pinocchio’s voice in the flour-covered thing the fisherman is about to plunge into the boiling oil, grabs it and runs away with him; and, off to the next adventure. Escaping from the 0 = 0 is already a lot.
As for the rest, at 6:00 am, summer time, my deep thoughts find themselves summarized in the second image above.
S’ensauver du zéro égal zéro… Oui, voilà déjà un objectif !
LikeLike
oh que oui ! 🙂
LikeLiked by 1 person