
Le plus désolant ? Naître humain, et con. Malheureusement, ça arrive assez souvent. Et des plus cons encore en profitent, de sorte que les petits cons se croient au top à faire des conneries de plus en plus stupides.
J’en veux pour preuve deux indices sur ma page facebook hier : le premier émanant d’un imbécile commentant sur le sort d’une jeune femme otage du Hamas avec ces mots stupéfiants de bêtise -“elle n’avait qu’à ne pas avoir des grands-parents acceptant de la terre des Anglais.” On sent toute la profondeur de la réflexion, n’est-ce pas ? Deuxième indice : ma page (comme celles de plusieurs autres personnes exprimant leur soutien à l’Ukraine) a reçu hier une volée d’invitations à consulter des pages nous citant, invitations qui ouvrent des pages de pornographie. Là encore, on sent le niveau supérieur d’intelligence à l’oeuvre. (J’ai signalé aux gardiens des soit-disant “standards de la communauté” mais, pour l’heure, les petits cons semblent avoir trouvé une astuce qui échappe aux algorithmes. Alors, je ne signale plus et je ne clique pas sur l’invite non plus.)
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Hier soir, pendant que j’écoutais les trois podcast d’Arte Radio consacrés à André Markowicz, j’avais le morceau de labradorite à côté de moi sur la table. Il a un peu la forme d’un vitrail, légèrement plus petit que la main, et la lumière de la lampe l’éclairait de telle sorte que la pierre révélait le paysage minéral qui va fasciner le gamin dans L’Horloger des Brumes. On le dirait vraiment tiré d’un conte comme celui de Vassilissa la Toute Belle, par exemple, lorsqu’elle aperçoit les torches illuminées entourant la maison de la Baba Yaga dans les bois – torches composés de crânes humains.
Le paysage dans la pierre comporte, notamment, trois points lumineux – deux qui semblent émaner d’une structure sur une hauteur et un autre, plus large, en contrebas, que le gamin identifie avec lui-même. Comme un message. Une certitude : il existe un monde en-dehors de la Vallée des Brumes. À lui d’en trouver l’accès.
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The most distressing ? To be born human and stupid. Unfortunately, it happens pretty often. And others, even more stupid, take advantage of it, so that the little dummies think they’re just great in doing dumber and dumber stuff.
As evidence of this, I received two clues on my facebook page yesterday: the first coming from an idiot commenting on the fate of a young woman held hostage by Hamas with words of stupefying idiocy – “her bad for having grandparents who accepted land from the British”. One senses all the dept behind this reflection, yes? Second clue : my page (like those of several other people expressing support for Ukraine) was flooded yesterday with multiple invitations to consult pages mentioning us, said pages opening up on pornography. There again, one senses the superior level of intelligence at work. (I signalled to the guardians or the so-called “community standards” but, for the time being, the little dummies seem to have found a trick that escapes the algorithms. So I don’t signal any more but I don’t click on the invite either.)
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Last night, while listening to three Arte Radio podcasts devoted to André Markowicz, I had the piece of labradorite next to me on the table. It has the shape, more or less of a stained glass window, slightly smaller than the hand, and the light from the lamp was shining on it in such a way that the stone revealed the mineral landscape that will fascinate the boy in L’Horloger des Brumes. It looks, truly, as if emerging from a tale such as that of Vassilissa the Beautiful, for instance, when she catches sight of the illuminated torches outside the Baba Yaga’s house in the woods – torches made out of human skulls.
The landscape in the stone holds, notably, three spots of light – two that seem to emanate from a structure on a hill and the other, larger, and lower down, that the boy identifies with himself. Like a message. A certainty : there exists a world outside the Valley of the Fogs. It’s up to him to find the access to it.