
Souvent (la plupart du temps ?) les véritables préoccupations agitant une société ne se trouvent pas dans les gros titres des journaux, mais plutôt dans les articles bouche-trou ou dans la section du sport. Sur The New York Times ce matin, un de ces titres m’a fait l’impression d’être tiré d’une revue satirique. On y lit: « Do Nations With Greater Gender Equality Have Better Soccer Teams?» Je n’ai pas lu cet article, parce que, franchement, en tant que priorité, l’égalité salariale généralisée des salaires homme-femme, sujet pertinent, appelle des discussions sur d’autres sujets préalables, à savoir : qu’est-ce qu’un salaire acceptable dans une société acceptable, qu’on soit d’un “genre” ou d’un autre?
De pareilles discussions, nous sommes fort loin. Comme si l’immensité monstrueuse des problèmes suscitait une dispersion vers des sujets d’une importance plus que relative (super motivant pour les joueuses de foot, nul doute, mais…) Le phénomène de ces réunions où les sujets qui fâchent sont décrétés “pour examen par un comité” pendant que les commentaires se divisent sur la question du menu lors de l’assemblée générale.
Pendant ce temps, les guerres se poursuivent, les catastrophes climatiques aussi.Dans un rêve, un inconnu fort aimable proposait, en toute amitié, de me couper les deux bras et l’idée me paraissait plutôt sensé.
De retour aux révisions.
Often (most of the time?) the real issues holding people’s attention in a society are not found in the headlines but rather in the fillers or the sports section.. On The New York Times this morning, I had the impression of reading something lifted from the satirical The Onion: « Do Nations With Greater Gender Equality Have Better Soccer Teams?» I didn’t read the article because, frankly, in terms of priorities, a generalized equality in man-woman salaries, a valid topic, calls for preliminary discussions on other topics such as: what is an acceptable salary in an acceptable society, be one of this “gender” or that other?
We are far removed from such discussions. As if the monstrous hugeness of the problems caused a dispersal toward issues of more than relative importance (super motivating for women soccer players no doubt, but…). Similar to the phenomenon at those meetings where confounding issues were shoved off for study by a committee while divisive comments erupted on the matter of the menu at the general assembly.
Meanwhile, the wars go on and so do the climate catastrophes. In a dream, a kind stranger, in all friendship, offered to cut off my two arms and the notion struck me as quite sensible.
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