La travaillite/Workitis

La travaillite est une maladie grave dont meurt un nombre incalculable de personnes et comme dit la fable “ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés.”

La travaillite pose comme principe de base que le travail est la raison fondamentale de l’existence, mais comme l’humain est paresseux de nature, seule la contrainte peut le motiver à s’y tenir. Cette “vérité” étant d’autant plus facile à vérifier que le travail imposé en est un qui oblige un humain à servir de partie éminemment remplaçable à une machine. De nombreux petits futés l’ont remarqué avant “l’homme le plus riche du monde”, d’ailleurs: une fois le contrat permanent d’embauche signé, l’employé(e) qui se décarcassait comme pour une course de 100 m rajuste son rythme à celui d’un marathon. “L’homme le plus riche du monde” en tire la conclusion qui s’impose: vu le bassin inépuisable de chômeurs, il faut offrir uniquement des emplois temporaires et remplacer sans tarder ceux ou celles qui ne maintiennent pas le rythme. Si le temps moyen de saisie et d’emballage d’un article est estimé à 8 secondes et que l’humain en met 10 ou 12, c’est merci, bonjour et au suivant. Because le client, lui, a un besoin pressant de son nouveau grille-pain numérique multi-fonctionnel et répondant aux commandes verbales ,pour son petit déj du lendemain, pas dans trois jours ! Non mais.

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Je retourne à la révision ? Et comment donc.

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Workitis is a serious illness that kills innumerable people and, as the French fable says, “all did not die of it, but all were afflicted”.

Workitis holds as a basic principle that work is the fundamental reason for living, but that humans being naturally lazy, only constraint can motivate them to keep at it. This “truth” is that much easier to demonstrate when the job forces the human to act as the most easily replaceable part of a machine.Many clever ones noticed this before “the world’s richest man”: once the permanent employment contract is signed, the employee who was on probation slows down from the 100 m sprint rhythm to that of the marathon.”The richest man in the world” draws the necessary conclusion: given the inexhaustible supply of unemployed workers, you must only hire on a temporary basis and immediately replace those who can’t keep up with the pace of the machine. If the average grab & bag time is estimated at 8 seconds and the person lags at 10 or 12, it’s goodbye and good riddance. Because the customer has a pressing need for his new digital multi-functional toaster that responds to voice commands for tomorrow morning’s breakfast, not in three days! I mean, really.

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Back to revision? You bet.

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