
En prévision de séances d’écriture cet automne et cet hiver, je suis à relire l’oeuvre romanesque et les lettres de Sophie Rostopchine comtesse de Ségur; romans qui faisaient partie des lectures obligées pour fillettes dans mes années de couventine. Dans ses lettres à la plus jeune de ses filles, je découvre des “trucs” fort pratiques pour ceux-celles qui se préoccupent du temps qu’ils-elles devront passer en pénitence au Purgatoire avant d’accéder au Paradis. Comme je ne crois ni à l’un ni à l’autre, ça n’est pas mon cas, mais avec des habitudes de charité acquise si jeune, il va sans dire que je m’empresse d’en faire profiter les autres:
Truc numéro 1: toujours se rappeler que les souffrances endurées sur terre sont une bénédiction divine puisqu’elles servent à réduire le temps qu’on devra passer au Purgatoire après sa mort;
Truc numéro 2 (réservé à ceux-celles qui aspirent à la sainteté): Vous pouvez demander à Dieu d’utiliser vos souffrances, vos prières et vos bonnes actions au bénéfice d’âmes déjà au Purgatoire. Suite à quoi, il vous restera à espérer qu’une fois au Paradis, les âmes en question auront de la mémoire et diront un bon mot en votre faveur…
Je sens que je vais bien m’amuser avec mon amie Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur…
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In preparation for writing sessions this fall and this winter, I’m reading through the novels and the letters of Sophie de Rostopchine, comtesse de Ségur. When I was a convent girl, these novels were required reading for young girls. In her letters to her youngest daughter, I discover two great “tricks” to reduce your time in Purgatory paying off your sins after your death before you can rise up to heaven. Since I don’t believe in any of those places, the tricks are of no great use to me, but with such a careful upbringing charity-wise, I’m happy to pass them on to whomever may find them useful:
Trick number 1: always remember that the suffering you experience on earth is a divine blessing since it serves to reduce the time you’ll have to spend in Purgatory following your death;
Trick number 2 (reserved to those with aspirations to sainthood): You can ask God to use up your sufferings, your prayers and good deeds for the benefit of poor souls already in Purgatory. With the hope said souls will have a kind word for you once they are raised up into Heaven, thanks to you.
I can tell I’m going to have a lot of fun with Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur…
Et ces idées ( que dis-je? ) croyances sont encore partagées par les Soit disant bons pensants. Have fun.
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eh oui. À noter aussi: comment dans les années (19)50, dans les couvents québécois, les religieuses et les aumoniers étaient encore à nous servir les enseignements ‘moraux’ qui avaient cours en (18)50. Que la paix du Seigneur soit avec toi, ma soeur… 🙂
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