Le titre n’a rien à voir et l’illustration non plus. Enfin, un peu quand même. Le dessin était un cadeau d’adieu d’un petit avant de repartir sur l’île de la Réunion, son acclimatation à peine entamée ici. Mais de la même manière qu’il s’était inventé des raisons pour apprécier l’exil loin des siens, il s’en est trouvé d’autres pour emmagasiner les bons souvenirs de son passage en métropole.

Mais le vrai motif de cette chronique, c’est mon bonheur de connaître des gens biens. Par là je veux dire des gens qui ouvrent leur porte en toute simplicité et partagent ce qu’ils ont avec leurs hôtes de passage. Des gens pour qui les problèmes existent pour qu’on y trouve des solutions. Des gens que je nommerai pas et qui se reconnaîtront, du moins je l’espère.

Un bon repas partagé, un abri assuré pour une quinzaine, des ébauches de solutions à plus long terme. Est-ce qu’il en faut plus pour se dire que la journée valait le coup d’être menée jusqu’au bout? Non. En tout cas, pour moi, c’est plus que suffisant.