Rêves : Il se montait des cloisons dans le sous-sol d’un vieil immeuble que je visite souvent en rêve, j’entendais les perceuses et les ouvriers pendant que je tapais pour qu’on me libère et l’un des ouvrier me laissait passer; puis, bruits de voix dans la rue ouvrant une scène de cascades à la Buster Keaton, culminant dans l’enlèvement de deux jeunes noirs depuis la cuisine d’une cantine scolaire…puis conseil d’administration de l’Université Concordia de Montréal, présidé par l’un des anciens maires de Graulhet où je défendais les subventions pour l’association Volubilo; puis ma voisine professeur de chant entonnait Wonderful Cophenhagen du film avec Danny Kaye sur Andersen dans mon enfance, repris par Camille Messager, auquel tout le monde dans la rue se joignait, suivi d’un auto-massage de la plante des pieds au beurre de karité, et, finalement, des gens sortant d’une église grecque orthodoxe en chantant l’air de Zorba, repris par des juifs hasidim de la rue Durocher à Montréal, et moi-même.

Eh oui. Nuit très occupée. La seule chose qui manque, c’est le premier mouvement du concerto pour violon de Tchaikovski qui a tournée dans ma tête pratiquement toute la journée hier.

Aucun doute sur l’origine des cloisons après lecture de la dernière trouvaille des Talibans exigeant qu’on mure toute fenêtre donnant sur la cuisine et permettant un aperçu d’une femme, cette créature diabolique; celle-là même sans laquelle ils ne seraient pas de ce monde. La dinguerie intégrale, celle qui milite contre le principe supposément sacrée de non-intervention dans les affaires internes d’un pays (sauf quand on décide d’envahir le pays en question, mais ça n’est jamais pour y faire du bien aux créatures diaboliques, évidemment.)

A part de quoi je remarque un nombre inhabituel de visites sur ce blog hier. Bienvenue aux uns comme aux autres, et que vos soucis soient peu nombreux.

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Premier contact avec les infos : l’Ukraine a interrompu le transit du gaz russe traversant son pays vers l’Europe, c’est à espérer que le continent se libère de ses multiples dépendances sur les matières premières ‘justifiant’ les compromissions devant Poutine.

Et un nouvel article de ma fille qui prend d’assaut un monde dont je connais l’existence, sans plus, celui des “influenceuses” qui font la pluie et le beau temps dans l’imaginaire de quantités de jeunes filles (et de femmes aussi), sans parler de ce qu’elles fournissent comme image de ce c’est qu’une femme; elle explore aussi l’utilisation de l’IA; je dois constamment me rappeler que mon absence d’intérêt pour le monde du paraître me regarde, mais n’est pas nécessairement partagé par d’autres. Et d’après les réactions qu’elle reçoit même de connaissances proches, je vois que les “influenceuses” sont un sujet plus que digne d’exploration.

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Quant à moi, face à L’Horloger des Brumes, je reste sur une phrase prononcée par Wim Wenders : “The film is bigger than yourself“, que je traduis par “The story is bigger than yourself“, en ce sens que d’y travailler n’est pas seulement une frivolité personnelle. Le récit a ses exigences et j’ai parfois tendance à vouloir les éviter.

Le brouillard est de retour (beaucoup plus épais que dans l’illustration ci-haut). Une forme humaine passe devant ma fenêtre – un visage humain surmonté d’une casquette bleue émerge brièvement et disparaît comme une ombre.

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Dreams: wall panels were being installed in the basement of an old building I visit often in my dreams, I could hear the drills and the workers while I banged on the wall to be freed and one of the workers let me through; then, a sound of voices in the street opened a scene of Buster Keaton style stunts culminating in the kidanapping of two black youths in the kitchen of a school canteen…followed by a meeting of the administration of Concordia University in Montreal, president by one of the former mayors of Graulhet where I was defending subsidies for an association called Volubilo; then ma neighbor the singing coach started up Wonderful Copenhagen from the film with Danny Kaye on Andersen from my childhood, it was picked up by Camille Messager, with everyone on the street joining in, followed by a self-massage of the soles of my feet with shea butter and, finally, people streatming out of a Greek Orthodox church singing the air from Zorba, picked up by Hassidic Jews from Durocher Street in Montreal, and myself.

Yep. A very busy night.The only thing missing was the first movement of Tchaikovsky’s violin concerto, which played in my head for most of the day yesterday.

There can be no doubt on the origin of the walls after reading the latest find by the Talibans requiring the walling up of any window giving onto a kitchen and allowing a glimpse of a woman, that diabolical creature; the very one without whom they would not be in the world. The total madness of it, the one that campaigns against the supposedly sacred principle of non-intervention in the internal affairs of a country (except when we decide to invade the country in question, but that’s never for the good of the diabolical creatures, obviously.)

Apart from which I notice an unusual number of visits to this blog yesterday. Welcome one, welcome all, and may your troubles be few.

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First contact with the news : Ukraine has cut off the transit of Russian gas flowing through its country toward Europe, I hope the continent will free itself of its multiple dependencies on raw materials, “justifying” compromises with Putin.

And a new article by my daughter taking on the a world of which I know the existence, no more, that of the “influencers” wreaking havoc in the imagination of young girls (and women also), before even mentioning the image of what they convey to be a woman ; she also explores the uses of AI; I must constantly remind myself that my lack of interest for the world of appearances is my own business, and not one necessarily shared by others. And from reactions she’s getting from even close acquaintances, I’d say the “influencers” are a topic most worthy of exploration.

As for me, with L’Horloger des Brumes, I remain with a sentence pronounced by Wim Wenders : “The film is bigger than yourself“, which I translate as “The story is bigger than yourself“, in the sense that working on it is not only a matter of personal whim. The tale has its demands and I sometimes tend to want to avoid them.

The fog is back (much thicker than in the illustration above). A human form goes by my window – a human face topped by a blue cap emerges briefly and disappears like a shadow.