26 décembre 2025

Rêve : Un hôpital psychiatrique , on y appliquait les principes de l’époque soviétique où la désobéissance aux autorités était qualifiée de maladie mentale, on y accueillait que des femmes, j’avais découvert des dossiers compromettants et réussi à convaincre un des médecins de se rebeller, on nous pourchassait à travers l’hôpital, nous avions trouvé refuge dans une des chambres, mais on ne tarderait pas à nous retrouver.

(Une des dirigeantes de l’hôpital ressemblait à la directrice de cabinet de Trump, Susie Wiles.)

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Rien à voir avec la journée fort agréable avec une amie et ses trois fils hier. Le plaisir d’être avec trois frères qui s’entendent, à la fois très différents les uns des autres, mais liés.

De retour à la maison — et jusqu’à pas d’heure — j’ai regardé sur Arte les six épisodes de la série tirée du roman Wolf Hall de Hilary Mantel sur Cromwell. Première série se terminant sur la décapitation de Ann Boleyn. Les réalisateurs ont réussi le tour de force consistant à respecter le roman exceptionnel de Mantel. La cour d’Henri VIII, comme si elle l’avait visitée elle-même.

Mais le rêve était plus proche des souvenirs de l’auteur québécois Jacques Ferron au sujet de ses jours en tant que médecin dans l’aile des femmes à l’infâme hôpital psychiatrique de Montréal, connu sous le nom de Pas de Gamelin où, à la demande de leur famille, voire un caprice de leur part, des femmes pouvaient disparaitre à jamais, sous médicaments et lobotomisés. Le poète Emile Nelligan y termina aussi ses jours, pour le crime d’avoir déplu à son père, au fond.

Ferron fut aussi le fondateur du parti politique Rhinocéros qui promettait d’abolir la gravité et de réduire la vitesse excessive de la lumière, entre autres loufoqueries. De toute façon, comme les promesses électorales n’étaient jamais tenues…

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Et pour aucune raison autre que l’évocation du sorbier dans le conte “Paysage en songe” de Françoise Morvan, me revient l’évocation des baies rouges de cet arbre dans le Docteur Zhivago de Pasternak.

Voyage dans les mondes de ces personnes dont l’adhésion au réel maintient toujours le lien avec le temps du rêve.

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Dream: A psychiatric hospital, the principles of the Soviet era were applied there, making of disobedience to the authorities a mental illness, only women were hospitalized there, I had discovered compromising documents and managed to convince one of the doctors to rebel, we were being chases across the hospital, had managed to take shelter in one of the rooms, but would soon be discovered.

(One of the hospital leaders resembled Trump, chief of staff, Susie Wiles.)

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This has nothing to do with the most pleasant day I spent yesterday with my friend and her three sons. The pleasure of being with three brothers who get along, all three of them different, yet closely bonded.

Back home — and until all hours — I watched on Arte the six episodes of the series based on Hilary Mantel’s take on Cromwell in Wolf Hall. First séries ending on Ann Boleyn’s beheading. The directors managed the exploit consisting of respecting Mantel’s exceptionnal novel. Henry the Eighth’s court, as if she had visited there herself.

But the dream was closer to Québécois author Jacques Ferron’s recollection of his days as medical doctor in the women’s wards of Montreal’s infamous psychiatric hospital known as Le Pas de Gamelin where, at the whim of their families, women could disappear forever, medicated and lobotomized. The poet Emile Nelligan also finished his days there for the crime of having displeased his father, basically.

Ferron was also the founder of the Rhinoceros Party that promised to abolish gravity and to reduce the excessive speed of light. Since electoral promises were never kept anyway…

And for no other reason than the mention of the rowan tree in Françoise Morvan’s tale Paysage en songe (Dreamscape), I’m reminded of the mention of the rowan berries in Pasternak’s Doctor Zhivago.

Voyage in the worlds of those people whose membership in reality always maintains the link to dreamtime.

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