
Rêves : des Canadiens contactaient le commentateur américain Tucker Carlson pour se payer sa tête, ce dernier ne comprenait rien à leurs blagues et disait qu’il faudrait qu’il apprenne les lois canadiennes pour y comprendre quelque chose; puis quelqu’un me filait un journal d’opinions politiques et répandait une rumeur selon laquelle j’étais “assoiffée de pouvoir”, je partageais le journal avec quelqu’un d’autre en disant “on juge les autres d’après soi-même”; puis, nous étions un petit groupe de personnes vêtues de noir, debout dans un parking autour de quelqu’un qui avait quelque chose d’important à nous apprendre; puis, la directrice de cabinet d’un chef de parti me détestait parce que son chef avait eu une remarque flatteuse à mon endroit, un jour, et que cette femme y voyait une menace pour son poste, je me suis réveillée au moment où on m’intimait l’ordre de la rencontrer pour une “explication”.
Pour ce qui est du petit groupe en noir : souvenir des magouilleurs se précipitant autour de celui qu’ils pressentaient comme le successeur de l’homme dont c’était les funérailles, ce jour-là. En plein jour, sur le parvis de l’église , spectacle sordide de flagorneries des mêmes qui prenaient des mines de Carême à la télé en parlant de la disparition du grand petit homme (car le disparu était court de taille mais avec une tête qui les dépassait tous.)
Je jette un regard rapide sur les élections chiliennes : le candidat d’extrême-droite, soutenu par les Etats-Unis, a remporté la victoire pour la présidence. Aucun commentaire. J’ai mal pour le Chili depuis 1973.
Avons-nous vraiment vraiment besoin de partis politiques ?
Déchiffrer La Désincarnation de Kari Unksova en russe, hier soir. Langue que je ne sais pas parler, mais que je prends plaisir à lire depuis l’acquisition de Kamen (Pierre) de Mandelstam il y a bien des années de cela.
Il n’est pas nécessaire de tout comprendre, je crois.Hier, chez une amie, j’ai eu des conversations avec ses deux chats dont les miaulements sont très différents, l’un de l’autre. J’ai rien compris mais on s’entendait à merveille. “Tu parles très bien le chat,” m’-a-t-elle dit. En effet, je me débrouille, à la maison, Rosa est d’accord et ses miaulements à elle sont complètement différents de ceux des deux autres (l’une plus soprano, l’autre, plus mezzo.)
Hm…dans L’Horloger des Brumes...le chaton de la gamine…vecteur de communication entre elle et l’Ogresse qui ne parlent pas du tout de la même manière ? Je dois y réfléchir.
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Dreams: Some Canadians contacted the American commentator Tucker Carlson to make fun of him, he didn’t understand a thing about their jokes and said he would need to learn Canadian laws in order to understand a thing about them; then someone handed me a political newspaper on the sly and spread the rumor that I was “power hungry”, I shared the paper with someone else, saying “one judges others according to one’s own character”; then, we were a small group of people dressed in black in a parking lot, surrounding someone who claimed to have something important to tell us; then, a female chief of staff for a party leader hated me because her boss had once had a flattering remark about me and this woman saw this as a threat on her job, I woke up as I was being ordered to meet with her for an “explanation”.
As pertains to the small group dressed in black: the memory of the schemers rushing to bow and scrape in front of the one that was seen as the successor to the man whose funeral it was on that day. In full view, in front of the church, the sordid spectacle of sycophancy from the same ones who put on woebegone expressions on tv to speak of the disappearance of the small great man (for the deceased was short in body but with a head that surpassed them all.)
A quick look at the elections in Chile ; the far-right candidate, supported by the USA, won the presidential election. No comment. I’ve been aching for Chile since 1973.
Do we really really need political parties ?
Deciphered Kari Unksova’s The Disembodiment in russian, last night. A tongue I don’t speak but take pleasure in reading, ever since I acquired Mandelstam’s Kamen (Stone) in Russian, years and years ago.
I don’t think there’s need to understand everything. At a friend’s place yesterday, I chatted with her two cats who have very different miaows. I didn’t understand a thing but we got along fine. “You speak cat very well,” she said. Indeed, I manage pretty well. At home, Rosa agrees, and her miaows are not at all the same as those of the other two (one is more of a soprano, the other, more of a mezzo.).
Hm…in L’Horloger des Brumes…the girl’s kitten…the communication go-between for her and the Ogress who don’t speak the same languages at all? Must think about it.