J’étais interdite de circulation, n’ayant pas renouvelé la vignette du véhicule; puis, chacun s’efforçait de fabriquer son propre bol en terre glaise, pendant qu’un petit monstre semait la pagaille, il se déguisait en sac sur le sol que je faisais tourner à toute vitesse avec mon pied.

Ce deuxième rêve, certainement inspiré de l’anecdote que j’ai entendu sa cousine Mary Trump raconter hier sur une vidéo : un jour, alors qu’il avait à peu près 5 ans, Donald était à son occupation favorite – faire pleurer son petit frère. Les adultes lui disaient d’arrêter de tourmenter son petite frère (…), sans succès jusqu’à ce que sa tante sorte de la cuisine, portant un bol de pommes de terre en purée et lui renverse le tout sur la tête. Apparemment, la tante aimait beaucoup raconter cette histoire et l’avait répétée lors d’un dîner à la Maison Blanche pendant le premier mandat du Donald. Il avait terminé le repas, plongé dans une profonde bouderie. (À vrai dire, personne dans cette famille ne semble particulièrement aimable.)

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L’âge : jeune, on ne t’écoute pas parce que “tu es trop jeune pour comprendre”; vieille, on ne t’écoute plus parce que “les temps ont changé”. Entre les deux, ça dépend. Tiens-tu absolument à être entendue ? À te fondre dans le décor de l’opinion du jour ? À exprimer ton point de vue, qu’il plaise ou pas ? À te taire, tout en n’en pensant pas moins ? (Cette dernière option a toujours été difficile, dans mon cas, apparemment, mes yeux et mes traits parleraient à ma place, même lorsque j’intime l’ordre à ma langue de se taire.)

Enfin, quoi qu’il en soit, un moment fort chouette hier après-midi avec Rustine et sa copine chilienne, Valentina, qui m’avait préparé un gâteau au miel et aux pommes, nous avons parlé de politique, de révolutions perdues, de manières de se retrouver dans des imbroglios différents de ceux du moment…Valentina ne connaissait pas la chanson “Tout va très bien, Madame la Marquise”, que je lui ai fait découvrir.

Pluie battante ce matin pour le marché. Atelier d’écriture au Museum d’Histoire naturelle de Gaillac, cet après-midi. Quel que soit l’âge inscrit au compteur, tant que ma tête tiendra, boudu de bonsoir, c’est le seul cadeau du ciel pour lequel je prie de tous mes voeux.

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Dernière image du Donald, hier ? Le Donald président, assis derrière le bureau présidentiel des Etats Unis d’Amérique, en pleine bouderie, en train de refuser de parler à un journaliste qu’il traite d'”obnoxious” (détestable) parce qu’il n’aime pas sa question et à qui il dit, litéralement, “I don’t talk to you”. Les Britanniques ont l’Ordre de la Jarretière. Les USA devraient se doter de l’Ordre du Bol de Purée Renversé.

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Mis à part le règne des odieux ? Tout va très bien, tout va très bien.

I was forbidden the right to circulate since I had not renewed the sticker on the vehicle; then, everyone was attempting to make their own earthenware bowl, while a little monster was raising havoc, disguising himself as a bag on the floor which I started spinning wildly with my foot .

That second dream was certainly inspired by the anecdote I heard his cousin Mary Trump relating yesterday on a video: one day when he was about 5 years old, Donald was busy at his favorite occupation – making his young brother cry. The adults were telling him to stop tormenting his little brother (…) to no avail until his aunt came out of the kitchen, carrying a bowl of mashed potatoes and dumped the whole thing on his head. Apparently, the aunt loved telling this story and had repeated it during a dinner at the White House during the Donald’s first mandate. He had ended the meal, plunged in the deepest of sulks. (If truth be told, no one in that family sounds particularly likeable.)

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Age : when you’re young, they don’t listen to you because “you’re too young to understand”; old, they no longer listen to you because “the times have changed”. Between the two, it depends. Do you absolutely need to be heard ? To blend into the scenery? To express your opinion, whether popular or not? To shut up, while thinking nonetheless? (This option has always been the hardest in my case, apparently, my eyes and features speak in my stead, even when I order my tongue to be quiet.)

Well, never mind. I spent a lovely time yesterday with Rustine and his Chilean friend, Valentina, they had baked a honey and apple cake for me and we talked of politics, failed revolutions, ways out into other messes than the existing ones…

Valentina didn’t know the song “Tout va très bien, Madame la Marquise“, I had her discover it. (The marquessa, away from her castle, calls her staff to learn how things are going; first she learns, her mare has died when the stable burned down – but apart from that, all’s well – oh dear, and why did the stable burn down ? Because of the fire in the castle, and so on, caused by the candle falling over when the marquess shot himself upon learning he was ruined – but part from that, all’s well, all’s very very well.)

Pounding rain this morning for the market. Writing workshop this afternoon at Gaillac’s Natural History Museum. No matter what age registers on the counter, as long as my head holds out, great zounds of Zeus, that’s the only gift from heaven I pray for with all my might.

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Last image of the Donald last night ? The president Donald, sitting and sulking behind the presidential desk, refusing to speak to a journalist he calls “obnoxious” because he doesn’t like his question and who tells him, literally, “I don’t talk to you”. The Brits have the Order of the Garter, the USA should have the Order of the Overturned Bowl of Mashed Potatoes.

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Apart from the reign of the Odious ones ? All’s well, all’s very very well.