Histoire compliquée dans laquelle un homme volait sa femme pour ensuite aller se plaindre et accuser quelqu’un d’autre du vol, question de récolter aussi la compensation pour la victime; puis, “j’avouais” à quelqu’un qu’il y avait des moments où j’en avais marre de mon enfant, j’en éprouvais une grande honte, comme devant un crime inavouable.

Ce deuxième rêve sans doute inspiré par le texto reçu de L hier, au sujet de sa fille qui a donné naissance à une fille, il y a deux mois et demi de cela et qui a décidé de partir seule pour je ne sais combien de temps, en confiant l’enfant à son conjoint. L me demandait mon opinion à ce sujet; bien que trouvant le geste inhabituel, que pouvais-je en dire ne connaissant rien des circonstances, ni des individus en cause ? Nous en reparlerons sans doute cet après-midi, ainsi que des comportements “de petit garçon” de l’époux de L, depuis qu’elle a annoncé sa décision de rompre. Comme les comportements de “petit garçon” de certains peuvent rapidement virer à la violence, en cas de frustration, je veux m’assurer que L a prévu un plan de retrait, si les choses s’enveniment.

Réveillée depuis 5h25 quand deux femmes se sont mises à converser, assises sur le muret en bordure du parc en face de chez-moi. Deux femmes voilées parlant arabe, des voix posées dont l’une semblait dispenser explications et conseils à l’autre, plus hésitante. Elles se sont entretenues jusqu’à 6h05, le sujet devait être important pour qu’elles se retrouvent à cet endroit à pareille heure.

Mais, comme le dit le texte, “c’était un temps déraisonnable, on avait mis les morts à table…” et même si on le voulait, on n’arriverait pas à faire le recensement de toutes les aberrations des temps déraisonnables dans lesquels nous vivons, ces jours-ci. Coup classique, les agresseurs se déclarent victimes, les morts ne se dénombrent plus autrement que par paquets plus ou moins substantiels, les lâches ricanent, Poutine s’acharne contre les civils ukrainiens en mode fraternel persistant de Caïn contre Abel, l’armée israélienne annonce suspendre le peu d’aide alimentaire pénétrant à Gaza en raison de sa prochaine étape – la destruction de Gaza City – les civils étant priés d’aller s’entasser où ils le pourront dans les camps de tentes du sud – nourriture, eau, installations sanitaires, à chacun de se débrouiller et pour l’enterrement de leurs morts aussi.

Pendant ce temps, aux Etats-Unis, le vaniteux bouffi désigne comme directeur de l’agence de contrôle des maladies (CDC) un mec sans expérience médicale aucune mais qui trouve “qu’il y a plein de reins en bonne santé qui se baladent, inutilisés”. C’est vrai, quoi, a-t-on vraiment besoin d’en avoir 2, égoïstement, lorsqu’un seul suffit ? On pourrait en dire autant au sujet de tous les organes qu’on possède en double, et même, tant qu’à y être, se départir d’une partie de son foie, il semblerait qu’on n’en éprouve pas de conséquences graves. Mais pas comme ça se fait en Iran, de gré à gré, en passant des petites annonces “père de famille vendrait un rein pour nourrir sa famille”, non, sans doute quelque chose de plus patriotique, style clinique pour le don de sang, peut-être. Clinique privée, bien sûr, administrée par des fidèles du régime.

Et nous apprenons que les fidèles du Maga Movement trumpiste, offrent aide et soutien financier aux sécessionnistes de la province canadienne de l’Alberta. Pendant que la Hongrie s’oppose à ce que l’UE utilise des fonds russes gelés en raison des sanctions, pour venir en aide à l’Ukraine.

Bref, Le Grand Délitement se poursuit, ça gruge, ça grignote et ça se bâfre de tous côtés. J’avoue que dans ce contexte, et juste avant de tenter de faire adopter un budget avec des coupes sévères dans les services publics (santé et éducation, notamment), le choix de ce moment pour engager des travaux d’une valeur de 40 000€ afin de rendre “sa splendeur d’antan” au bureau du maire de la ville de Pau – l’actuel Premier ministre de la France, François Bayrou – me paraît symptomatique d’une inconscience totale face aux réalités de l’heure. En plus, pour un homme qui a déclaré “j’aime travailler dans une ambiance monacale”, on a le “bénéfice” d’un incident complètement dans l’esprit grotesque de l’époque. Mélange de caricature par George Grosz et de l‘Inventaire de Jacques Prévert.

Droit devant, Kadima, Davaï.

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Complicated story in which a man stole from his wife to then go accuse someone else of the theft so as to collect the victim’s compensation to boot; then I “confessed” to someone that there were times when I was fed up with my child, I experienced deep shame over this, as if admitting to an unmentionable crime.

This second dream no doubt inspired by a message I received from L yesterday, concerning her daughter who gave birth to a girl two and a half months ago and who’s decided to take off on her own, I don’t know for how long, leaving the child to her spouse’s care. L was asking me my opinion on this topic; although I found the decision unusual, what could I say about it, knowing nothing of the circumstances, or of the individuals involved ? We will certainly talk about it again this afternoon, as well as about her husband’s behaving “like a little boy” since she mentioned her intention of ending their relationship. Given that behaving “like a little boy” can rapidly turn to violence for some, when frustrated, I want to make sure L has a get-away plan, if things turn ugly.

Awake since 5:25 AM when two women started talking, sitting on the low wall at the edge of the park facing my place. Two veiled women speaking Arabic, calm and collected voices, one seemed to be offering explanations and advice to the other, which sounded more hesitant. They talked until 6:05, the topic must have been important for them to find themselves there at such an hour.

But as the saying goes, “these were unreasonable times, when the dead were brought to the table…” and even if one wanted to, it would prove impossible to cover all the aberrations of the unreasonable times we are living these days. In a classic move, the aggressors claim themselves to be the victims, the dead are no longer counted other than in more or less substantial lots, the cowards gloat, Putin persists in attacking Ukrainian civilians in total fraternal Cain vs Abel mode, the Israeli army announces it is suspending the little food going into Gaza because of its next step – the destruction of Gaza City – the civilians being requested to go cram themselves in wherever they may still find a spot in the camps of tents in the South – food, water, sanitary services, every man to himself, when it comes to burying the dead, also.

Meanwhile in the United States, the old bloated bag of conceit designates as director of the CDC (Disease Control) a guy with no medical experience whatsoever but who considers “there are plenty of healthy kidneys going around, unused”. True enough, I mean, what’s the point in selfishly holding on to 2 kidneys when one is good enough? You could say the same about every organ we have in pairs and even, while we’re at it, letting go of a section of our liver, apparently you can do that with no undue consequences. But not the way they do it Iran, by mutual agreement, through ads such as “father wishes to sell a kidney in order to feed his family”, no, undoubtedly through something more patriotic, similar to a blood clinic, maybe. A private clinic, of course, administered by regime faithfuls.

And we learn that the Trumpian Maga Movement faithful, have offered help and financial support to the secessionists in the Canadian province of Alberta. While Hungary opposes the EU using Russian assets frozen through sanctions in order to help Ukraine.

Briefly stated, the Great Disintegration proceeds, with nibbling, gnawing and pigging out ongoing on all sides. I admit that, in this context and just before attempting to get approval for a budget containing important cuts to public services (health and education, notably) the choice of this moment for work to the tune of 40 000€ in order to give back “its former splendor” to the office of the mayor in the town of Pau – that of France’s current Prime Minister, François Bayrou – strikes me as symptomatic of total unawareness of current realities. What’s more, for a man who declared he “loves to work in a monastic environment”, one gets the “benefit” of an incident that is totally in the grotesque spirit of the period. A mix of a caricature by George Grosz and l‘Inventaire by Jacques Prévert.

Straight ahead, Kadima, Davaï.