
Rêves qui disparaissent au réveil. Avec cette curieuse impression d’une image qui persiste, sans qu’on puisse lui rattacher des mots.
(L’autre jour, une amie a posé une question à “Améli” (le répondeur automatique sur les questions de santé – pourquoi ont-ils tous des prénoms féminins ?) qui lui a conseillé de simplifier sa question, elle comprend mieux quand il y a moins de mots, “dit-elle”. Et moi, de voir venir le jour où l’ordi, gentiment et sans qu’on y puisse grand chose, “corrigera” et “simplifiera” ce qu’on lui confiera sur nos écrans – y compris les encyclopédies. (En Chine, déjà, leur gentille IA dont je ne connais pas le petit nom n’a aucune information sur Tien An Men — entre autres moments historiques qui n’auront jamais eu lieu.)
Papier, stylos, papier, stylos.
*
Une amie m’invite à fuir les 40° et plus qu’on nous annonce sur la ville aujourd’hui, en nous rendant vers un lac dans les hauteurs. Départ dans moins d’une heure.
On verra bien ce que ça donnera.
*
Dreams that disappear upon waking. With that odd impression of an image that persists without the possibility of attaching words to it.
(The other day, a friend put a question to “Améli” (the bot for health issues – why do they all have feminine names?) who suggested that she simplify her question because she understands better when there are less words she “said”. I can see the day when the computer will kindly and without one being able to do a thing about it, “correct” and “simplify” what we set down on our screens – including the encyclopedias. (In China, their kindly AI has no information about Tien An Men – among other historical moments that will never have happened.)
Paper, pens, paper, pens.
*
A friend has invited me to flee the over 40° predicted for this town today by heading to a lake higher up. Leaving in less than an hour’s time.
We’ll see how that works out.