Obsèques d’un ami gai se déroulant en bordure de mer au pied d’une longue descente escarpée, il y avait foule, j’étais aux premier rangs pour recevoir les condoléances, puis remontée difficile dans un éboulis rocheux, pour me retrouver dans un festival sur le thème “Homosexualité en Occitanie” où une journaliste m’interrogeait sur comment je vivais cette “réalité” et je faisait une réponse ironique sur les risques terribles qu’on devait assumer, à vivre dans un tel entourage.

Le “mort” dans le rêve : le garçon du couple animant le café-librairie L’Autrucherie qui tenait un événement sur le thème du “queer”, dimanche après-midi. Sujet qui ne m’inspire ni intétêt ni désintérêt particulier.

Sans rapport particulier, du moins, évident : dieu merci pour la visite de Camille hier. Il n’est peut-être pas essentiel d’avoir au moins une personne qui partage son intérêt dans un projet, mais ça aide drôlement quand le moral chute vers le zéro. Elle est venue avec de nouvelles esquisses des personnages de L’Horloger des Brumes, (et un livre formidable sur les cavernes paléolithiques et leurs dessins, illustré ci-haut) ainsi que des idées concernant l’objet-livre lui-même – question à laquelle je n’avais pas du tout réfléchi. Et – chose des plus utiles – une perspective de passer à la phase assemblage/mise en page en novembre. (Elle aime beaucoup l’épais cahier de notes dans lequel je me retrouve par le liséré de couleurs différentes attribué aux pages des différents personnages, mais pour un lecteur lambda, ça rendrait le démêlé des histoires bien compliqué – quoique même la notion d’un “lecteur lambda” soit comique en elle-même, mais passons.)

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Et toute la folie qui déferle dès que je jette un regard sur les informations du jour. Je trouve les Américains vraiment ahurissants dans leur façon de garder constamment leur attention sur la manifestation la plus récente de la folie ambiante, en répétant constamment ” si ça continue, nous allons perdre notre démocratie”, comme s’ils n’étaient pas déjà en plein dans le coup d’Etat le plus violent qu’il soit possible d’imaginer.

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Funeral for a gay friend taking place by seashore at the foot of a long and craggy way down, there was a crowd, I was in the front rows receiving condolences, then a difficult climb back up through tumbled rocks, to find myself at a festival on the theme “Homosexuality in Occitania” where a journalist asked me how I experienced this “reality” and I made an ironical answer on the terrible risks involved in facing up to living in such an entourage.

The “deceased” in the dream: the male in the couple animating the café-bookstore L’Autrucherie which held an event on the “queer” theme on Sunday afternoon. A topic that inspires neither particular interest or disinterest in me.

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With no particular link to this, at least of an obvious nature: thank god for Camille’s visit yesterday. It may not be essential to have at least one person sharing one’s interest in a project, but it’s a huge boost when morale starts falling toward zero. She came with new drawings for the characters in L’Horloger des Brumes, (and a fantastic book, illustrated above on paleolithic caverns and their drawings) along with some ideas on the book-object itself – a matter to which I hadn’t given a thought. And – most useful – an outlook on moving on to the next phase of assembly of the book-object itself in November. (She very much likes the thick notebook in which I make my way with the help of colors on the edges of the pages for the various characters but for a lambda reader, that would make working the way through the story too complicated – although the very notion of a “lambda reader” is pretty comical in itself, but no matter.)

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And all the craziness that awaits, as soon as I turn my attention to the daily news streaming in. I find Americans astonishing in the way they keep their eyes constantly fixed on the latest, newest outburst of craziness, constantly saying “if this continues, we’ll lose our democracy…” as if they weren’t right smack dab in the most violent coup imaginable already.