
rêves : bataille titanesque entre fabricants d’IA; je dois écrire un rapport très urgent sur des documents que j’ai récupérés mais d’abord, il faut nourrir les jumeaux (fille et garçon) que j’ai récupérés par la même occasion, je descends à la cuisine où une amie (qui est aussi une femme de mon enfance) vient de terminer un ménage radical de tout, ménage qu’elle poursuit dans la cuisine qui sera la mienne, il faut récupérer la nourriture, je prévois leur faire des oeufs brouillés.
Le ménage radical devra attendre. Pour ce qui est de la bataille titanesque, c’est certainement en rapport avec la vidéo du Nerd Reich dans laquelle le journaliste Gil Duran converse avec Karen Hao au sujet de l’emprise sur les sociétés que les milliardaires comptent avoir par le biais des IA. Normalement, je passerais par les humanités-média pour en assurer la diffusion; mais les humanités-média sont en panne en ce moment, pendant que le rédacteur-en-chef fait bataille contre la dépression qui tente de l’avaler tout rond. Alors, je vais la transmettre via la page facebook Maria Damcheva, parce qu’il me semble important de partager l’info comme je peux. S’il n’y a qu’une seule personne qui en tienne compte et le partage à son tour, ça sera déjà bien.
Quant à la photo : dimanche après-midi est venue chez moi la personne avec laquelle je fais un numéro ce jeudi à la fête du cirque; que nous avons répété pour caler nos interventions. En conversation, nous nous découvrons un amour commun pour les poètes russes du vingtième siècle – dans son cas, un attachement particulier à Marina Tsvétaïéva. Hier, au cirque toujours, elle m’a apporté ces copies d’oeuvres que je ne connais pas d’elle – de la prose, surtout, ce qui me convient tout à fait, parce que, pour ce qui est des traductions de sa poésie, je me méfie énormément de presque toutes celles que j’ai lues. Un truc difficile à expliquer mais, après avoir lu sa correspondance avec Pasternak ou ses souvenirs de Volochine, il me semble rarement trouver la même force exaltée dans ce que lis de ses poèmes traduits. Tellement de choses dépendent des sonorités et de leur rythme, de leurs répétitions, de leur placement… Enfin. c’est comme ça.
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dreams: monstrous battle between makers of AIs; I must write a very urgent report about documents I’ve recuperated but first, I must feed the twins (body and girl) I recovered at the same time, I go down to the kitchen where a friend (who is also a woman from my childhood) has just finished a thorough cleaning of everything, which she is pursuing in the kitchen that will be mine, we must fetch back some food, I intend to prepare scrambled eggs for them.
The thorough cleaning will have to wait. As for the monstrous battle, it certainly has something to do with the vidéo from the Nerd Reich in which journalist Gil Duran speaks with Karen Hao about the control over societies that the billionaires are aiming to have through the AI. Normally, I would go through les humanités-média to insure its distribution; but les humanités-média are at a standstill at the moment, while the editor in chief battles down a depression attempting to swallow him whole. So, I’ll post on my Maria Damcheva facebook page because it strikes me as important to share the info as best I can. Even if there’s only one person that takes it into account and shares it, that will already be something.
As for the photo : Sunday afternoon, the person with whom I’m performing a number tomorrow at the circus came over to my place so we could rehearse. In conversation, we discovered a common love for Russian twentieth-century poets – in her case, a singular attachment to Marina Tsvetayeva. Yesterday, at the circus she brought me copies of works I don’t know by her – prose, mainly, which suits me just fine because I’m extremely leery of most of the translations I read of her poety. It’s hard to explain but, after reading her correspondence with Pasternak or her memories of V olochine, I rarely seem to find the same exalted power in what I read of her translated poems. So many things depend on the sounds and their rhythms, their repetitions, their position in the flow… Anyway. That’s how it goes.