Rêves : En Israël, fouilles à la recherche de marchandises enlevées, la recherche se poursuivra tant qu’elles ne réapparaîtront pas; puis, deux types qui se connaissent depuis toujours, ils se considèrent plus intelligents que tous les autres, ils se le “prouvent” en profitant de tout le monde pendant que j’achète des livres de seconde main dans une bouquinerie , dont deux titres dans une série où divers auteurs traitent d’un même personnage, un des titres est “Comme une goutte d’eau dans la mer” qui me fait un drôle d’effet puisque la notion de goutte implique que les milliards de gouttes ne sont pas vraiment un tout qu’on appelle mer, je lis pendant que les deux types ricanent au sujet d’un troisième qui leur a échappé, raison pour laquelle ils le démolissent.

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Les humains, c’est compliqué. Exemple : hier, pendant que je lisais au sujet des “superintelligences” artificielles en formation par des humains incapables de les comprendre, je reçois un appel de l’administratrice du cirque qui veut mon opinion en tant que membre de la collégiale : une maman hésite à ramener une petite de six ans aux cours pour enfants parce qu’elle lui a dit que l’instructeur au cours lui aurait dit qu’il avait envie de la taper. L’instructeur nie catégoriquement ce propos et la petite souhaite revenir au cours. Détails essentiels : l’enfant, victime du syndrome d’alcoolisation foetale, est en famille d’accueil depuis son plus jeune âge, elle présente des difficultés d’apprentissage, de l’hyperactivité… très hyperactive, et des pics émotifs spectaculaires. Elle insiste que c’est bien ce que l’instructeur lui a dit, chose certaine, c’est ce qu’elle a compris (son comportement appelait sans doute une forme quelconque de contrôle). La mère d’accueil craint qu’on lui enlève la garde de l’enfant si cette dernière répète ces mots devant une travailleuse sociale, même s’il n’y a eu aucun geste de violence. Boudu de bonsoir de petit Jésus de Prague, on a parfois l’impression de voguer dans une mer d’incohérences : des jeunes se promènent en cassant tout ce qui leur tombe sous la main au vu et au su des gendarmes, mais il y a péril en la demeure à l’évocation supposée mais non avérée de l’évocation d’une claque sur une enfant qui se déchaîne et dérange un cours de cirque. Je propose que l’administratrice en parle aux deux autres membres de la collégiale, on fera le point ensemble. Elle veut poursuivre sur des on-dit au sujet d’une stagiaire, mais je coupe court, ça sera pour une autre fois.

La victimisation. Pas plus tard qu’hier soir, je lisais au sujet d’ Ariel Sharon devenant Premier ministre d’Israël en 2001, et le pauvre petit chéri se considérant victimisé, pourquoi ? Parce que les travaillistes l’avait refusé comme chef d’état major des armées et l’avait obligé à demissionner en tant que ministre de la Défense suite aux massacres de Sabra et Chatila en 1982. Un couple parfait avec Netanhahou, la paire de casseurs dans les rêves de la nuit dernière.

Comme une fable, non pas sur la grenouille se voulant aussi grosse que le boeuf, mais sur la goutte s’estimant plus vaste que la mer.

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Matinée chargée. Après le cours au cirque ce matin, l’Africaine du sud vient manger pour tenter de la faire progresser avec son vocabulaire des choses quotidiennes. Je me demande souvent pourquoi elle insiste pour apprendre le français en y posant autant d’obstacles dans sa propre tête. À n’y rien comprendre. Les gens sont compliqués.

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Dreams: In Israel, searches to locate stolen merchandise, the search will go on until they are found again; then, two guys who’ve known each other forever, they consider themselves smarter than all the others, they “prove” it to themselves by taking advantage of everyone while I buy books in a second hand bookstore, including two titles in a series where various authors write about the same character, one of the titles is “Like a drop of water in the sea” that strikes me as odd since the notion of a drop implies that the billions of drops don’t form an entity we call a sea, I read while the two guys make fun of another who has escaped them, reason for which they are putting him down.

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Humans are complicated. Example: while I was reading about artificial “superintelligences” being trained by trainers who don’t understand how they work, I got a call from the circus administrator who wanted my opinion as member of the governing body: a mother hesitates to bring back to the classes a little girl of six because the child told her the instructor had told her he felt like slapping her at times. The instructor categorically denies these words and the child wants to come back to the classes. Essential details: the child, a victim of the foetal alcoolization syndrome, has been in foster care since her youngest years, she displays learning problems, very hyperactive hyperactivity and spectacular emotional highs and lows. She insists that this is what the instructor said, what’s certain is that this is what she understood (her behavior probably suggested a need for some form of control). The foster fears the child will be removed from her care if she repeats these words in front of a social worker, even if no violence was exerted. Great benevolent god of the little fishes, sometimes, you have the impression of riding the waves on a sea of incoherences : a bunch of youngsters wander about breaking everything in sigh, in full view of the policemen but you’d think the house was on fire because of an imagined, but not said mention of a slap to a child on a rampage, disrupting a class at the circus. I suggest to the administrator that she talk about it with the two other members of the governing body and we will discuss it together. She wants to pursue concerning some gossip around an intern but I cut the conversation short, it can keep for another time.

Victimhood. Just last night, I was reading about Ariel Sharon becoming Prime Minister of Israel in 2001 and the poor dear feeling victimized, for the why ? For the because the Labor Party refused to have him become the army Chief of Staff and forced him to resign as Minister of Defense following the Sabra and Chatila massacres in 1982. A perfect match with Netanyahu, the pair of goons in the dreams last night.

Like a fable, not about the frog wanting to be bigger than the bull, but about the drop of water considering itself vaster than the sea.

Busy morning. After the circus class this morning, the South African women is coming over for lunch where I will attempt to make her progress in her vocabulary of everyday things. I often wonder why she insists on learning French while setting up so many obstacles to it in her own mind. Incomprehensible. People are complicated.