
Du rêve, ne me reste que la trace d’un ordinateur auquel on faisait faire des opérations mauvaises, dont je me suis éveillée en pleine nuit avec, en tête, le plan complet du 4e épisode du feuilleton sur les “cryptos-bros” pour les humanités. Avec pour titre quelque chose comme : De Capetown à San Francisco : itinéraire d’un trio raciste. Et une référence à John Steinbeck qui a tenu un journal* pendant qu’il écrivait Les Raisins de la Colère. Le 16 juin 1938 (un jeudi, précise-t-il), il s’éveille d’un rêve. Rêve sombre et confus après lequel il note : “La race (comprendre : la race humaine) dans ses dirigeants du moins, ne mérite guère de survivre.” Ce qu’il dirait de ce qu’ils font en ce moment…
(En fait, j’y pense maintenant, en m’endormant, une de mes dernières pensées avait été : mais pourquoi San Francisco ? Je me suis réveillée avec la réponse.)
*John Steinbeck, Jours de travail – les journaux des Raisons de la colère, traduction Pierre Giuglielmina, Seghers 2019
Et comme il faut toujours battre le fer pendant qu’il est chaud…
*
Of the dream, all that remains is the trace of a computer forced to do nasty things, from which I woke up in the middle of the night with the complete layout of the 4th episode of the series on the “crypto-bros” for les humanités. With a title something like: From Capetown to San Francisco: itinerary of a racist trio. And a reference to John Steinbeck who kept a journal* while he wrote The Grapes of Wrath. On June 16 1938 (a Thursday, he specifies) he wakes from a dream. A “dark mess” of a dream after which he writes : “The race in its leaders any way hardly deserves to survive.” What he would have to say about what they’re doing at the moment…
(In fact, I remember now, one of my last thoughts before falling asleep last night was: But why in San Francisco? I woke up with the answer.)
*John Steinbeck, Working Days the Journals of The Grapes of Wrath, Penguin Books, 1990
And as one must always strike the iron while it is hot…