
(Benjamin Rabier, dessinateur de la célèbre Vache Qui Rit)
Rêve : c’est l’histoire d’un couple en désamour dont le mari seul a de l’argent, il aime s’acheter des bouteilles de citron pressé et ne les partage jamais avec elle qui aimerait bien se faire un drink de citron pressé et vodka, rien de plus simple, lui dis-je, une fois qu’il s’est versé un verre de citron pressé, tu verses ta vodka dans la bouteille, et voilà, le tout est pour toi, ce qui provoque une énorme colère de l’époux, comment, ah les femmes, toutes les mêmes, on ne peut jamais leur faire confiance et bla bla et bla bla
je m’éveille avant de connaître la résolution du conflit (directement inspiré des histoires que me raconte la sud-africaine lorsqu’elle vient pour ses séances de conversation française.) Sauf que dans son cas, le noeud impossible à trancher consiste en un titre de séjour attribué au mari (que je sache, elle n’a aucun goût affirmé pour la vodka.)
La stupidité de ce rêve, comparée aux énormes cafouillages se déroulant en temps réel – franchement, c’est quasiment un soulagement.
Quand tout part au diable, où poser son attention, vraiment ? Tout en sachant, que tel est bien le but ultime des fouteurs de merde. Mais je note tout particulièrement ceci : dans un article de The New Republic hier, posant la question à savoir lequel des pourris entourant Trump est le plus dangereux, les journalistes désignent “le petit Marco” (Rubio), secrétaire d’Etat. Dont je retiens personnellement le fait d’arme suivant: l’équipe de recherche de l’université Yale qui traquait et identifiait les enfants ukrainiens enlevés par la Russie ayant été démantelée, on craignait que les données aient été détruites. Mais que non, elles auraient été précieusement conservées et les journalistes de se dire qu’il s’agissait peut-être de se garder une arme si Poutine ne collaborait pas au projet de cesser-le-feu du président Trump. Notion qui me paraît ridicule, Trump n’a aucun pouvoir de rétorsion contre Poutine, je crois qu’il s’agit plutôt d’une arme de pression sur Zelenskyi qui a déclaré que le retour des enfants est une condition sine qua non d’accord sur les autres exigences américaines. Ce genre de coup tordu – tu cèdes sur telle ou telle mesure et on te remet les données au sujet des enfants, tu ne cèdes pas… – me semble beaucoup plus crédible de leur part.
Des pressions sur Poutine – quelle blague sinistre, ils lui ont déjà accordé tout ce qu’il demandait, et il continue d’en demander plus encore.
La saga des échanges d’informations classées secret-défense sur des réseaux non sécurisés se poursuivra sans doute aujourd’hui, en plus de la visite du vice-président et de sa femme au Groenland, dont les Groenlandais ne veulent pas, plus toutes les débâcles en cours en matière de santé, de sécurité sociale, d’économie
et j’en passe
Je ne me souviens plus du nom du président israélien qui avait souhaité “une nouvelle année ennuyeuse” à ses congénères. S’ennuyer, quel luxe quand même !
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Dream: it’s the tale of a couple out of love in which only the husband has money, he likes to buy himself bottles of lemonade and doesn’t ever share them with her who would like to have herself a drink of lemonade with vodka, nothing simpler, I tell her, once he’s poured himself a glass, pour your vodka straight into the bottle, et voilà, the whole thing is for you, which sets off a huge temper tantrum from the husband, oh those women, all the same, you can never trust them and bla bla and bla bla
I wake up before finding out how the conflict resolves itself (this is directly inspired by the tales the South-African woman tells me when she comes for her sessions of French conversation.) Except than in her case, the knot impossible to sunder consists in a resident’s permit attributed to the husband (to my knowledge, she has no particular liking for vodka.)
The silliness of this dream, compared to the humongous screw-ups occurring in real time – almost a relief, frankly.
When everything is going to the dogs, on what can one concentrate, really? While knowing that this is truly the aim of the shit disturbers. Nonetheless, I take special note of the following: in an article of The New Republic yesterday, the journalists were asking who was the most dangerous in Trump’s entourage and they singled out “little Marco” (Rubio), the Secretary of State. Whose greatest feat of arms in my view is the following: the research team at Yale University that was tracking and identifying the Ukrainian children kidnapped by Russia having been dismantled, there was concern over the data having been lost. But no, apparently, it would be under the careful keeping by someone, and the journalists to presume that this would be an item Trump could use if Putin did not cooperate in Trump’s cease fire plan. The notion strikes me as ridiculous, Trump has no power of retaliation against Putin, I think this is rather as a means of pressuring Zelenskyi who has declared that the return of the children is a sine qua non for his agreeing to the other American demands. That kind of twisted ploy – you give us what we want and we hand you the data, you don’t give us what we want… strikes me as much more credible on their part.
Pressuring Putin – what a sinister joke, they’ve already given him everything he’s asked for, and still he asks for more.
The saga on the exchanges of classified information over unsecured channels will probably go on today, plus the visit of the vice-president and his wife to Greenland where they were not invited since the Greenlanders don’t want them there, plus all the ongoing debacles in health, social security, the economy
and I’m missing some.
I don’t remember the name of the Israeli president who had wished “a very boring new year” to his compatriots. Being bored, what a luxury, when you think of it.