17 mars 2025

Rêves : l’équipe éditoriale venait de publier un numéro de la revue, mon article bilingue comportait des coquilles dont sur le mot DAY où il manquait le A, une des chroniqueuses s’accompagnait à la guitare sur la chanson kabyle A Vava Inouva que je chantonnais en accompagnement pendant que l’un des chroniqueurs passait la serpillère dans l’escalier et qu’un autre attendait la publication de son article après le passage de la pub; puis, je m’excusais de ma tristesse auprès de deux jeunes femmes du coin qui avaient racheté un local ayant servi à des activités culturelles, à l’extérieur il soufflait un vent si terrible que je refusais de laisser sortir le chat, on avait refait le toit du lieu, j’espérais qu’il tiendrait dans la tempête; puis, cartons sur cartons de livres m’appartenant que je devais récupérer au bord d’une route de haute montagne avec l’assistance de deux jeunes personnes, mais les cartons les plus importants étaient si lourds que je n’arrivais pas à les soulever, et les assistantes non plus, on devait les transporter à un lieu d’exposition encore plus haut dans la montagne.

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En fait, après la visio-conférence de l’équipe éditoriale de les humanités (d’une durée de deux heures…), j’ai reçu une telle avalanche d’articles à lire que j’ai tout simplement éteint l’ordi et préparé mon repas du soir, la tête pleine à éclater.

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A Vava Inouva. Bonne idée.

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Et laisser la tête retrouver ses repères dans le trop-plein. Mais la chose m’a frappée hier durant la réunion: me voici, âgée de 78 ans, et encore à m’étonner lorsque d’autres adultes prennent mes mots au sérieux, parce qu’ils ont des diplômes, des références, des réputations. C’est fou ce que certaines attitudes peuvent perdurer. (Mieux que l’arrogance de certains, bien sûr, mais…à 78 ans ???)

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Dreams: the editorial team had just published a number of the magazine, my bilingual article had typos in it, for instance, the word DAY was lacking the letter A, one of the columnists was strumming a guitar while singing the Kabyle song A Vava Inouva that I was humming while one of the male columnists was mopping the stairs and the other was waiting for his work to appear after the ad break; then I was excusing myself for my sadness to two young local women who had acquired a place where cultural activities used to be held, a wind so fierce was blowing outside that I refused to let the cat out, we had redone the roof, I was hoping it would hold in the storm; then, boxes and boxes of books belonging to me I was to recover from the side of a mountain road with the help of two young people, but the most important cartons were so heavy that I couldn’t lift them, nor could my assistants manage, we were supposed to carry them to an exhibition hall higher up in the mountain still.

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In fact, after les humanités visio-conference meeting of the editorial team (which lasted tao hours…), I received such a slew of articles to read that I simply shut down the computer and went to prepare my evening meal, my head so full I thought it would burst. I’ll see what I can manage this morning, the afternoon being taken up by the writing workshop.

A Vava Inouva. Good idea.

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And let the head relocate its bearings in the overflow. But it struck me yesterday during the meeting : here I am, 78 years old, and I’m still surprised and embarrassed when other adults take my words seriously, because they have diplomas, references, reputations. Crazy how some attitudes can persist.(Better than the arrogance of some, obviously, but… at 78 ??)

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