J’aurais bien aimé une nuit tranquille et de sommeil réparateur. Malheureusement, il n’en fut rien en raison d’une prise à partie inattendue hier soir que je n’ai pas l’intention d’aborder ici. Je n’y comprends pas grand chose, c’est le moins que je puisse dire. Mais apparemment, et encore une fois, ce que j’exprime – ou ma façon de le faire – a déplu. J’en suis marrie, désolée et attristée, mais je n’y peux pas grand chose puisque je ne vois pas en quoi mes propos étaient offensants.

Entretemps de par le vaste monde, une entente aurait été conclue concernant le retour des otages israéliens dans le cadre d’un cesser-le-feu; ce qu’il en est précisément, je découvrirai plus tard en matinée. Pour l’heure, je vais tout de même tenter d’attraper le bout de la queue d’un peu de sommeil parce qu’à me réveiller au milieu de la nuit sans pouvoir me rendormir, je ne tiendrai pas longtemps.

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8h40 ayant dormi (et rêvé, encore et encore à la question “litigieuse” oh combien, apparemment,) je remets le couvert, abasourdie, totalement. Je devrais en avoir pris l’habitude, mais non, on ne peut pas s’habituer à se faire envoyer sur les roses quand on ne comprend pas le pourquoi du comment. Donc, prise de distance, à nouveau, de toute évidence, je n’aurai jamais “la bonne manière” au goût de cette personne. J’en demeure marrie, désolée et attristée, je croyais que nous avions franchi ce cap, je me trompais.

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Hier, dans la salle d’attente de la clinique de cardio, j’ai pris quelques notes comme j’ai pu pour L’Horloger, pendant que deux femmes discutaient du degré et de la durée du gel dans leurs jardins respectifs, et autres sujets d’importance fondamentale.

Et sur la chronique d’André Markowicz, ce matin, dont chaque mot est une vérité évidente, j’ai mis un commentaire à l’effet que l’avalanche, longtemps pressentie et préparée, gagnait en vigueur et que je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il sera possible d’en sauver. La haine et la rage comme instruments de gouvernance. La reine de coeur et sa cour en modèle politique.

Le poème de René Char Les Inventeurs me tournent dans la tête. Il n’y avait pas “de crainte urgente”, non, il n’y en a jamais tant qu’il n’est pas trop tard.

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I would have loved a quiet night and replenishing sleep. Unfortunately, such was not the case because of being unexpectedly taken to taks last night, in a way I have no intention of touching on here. I don’t understand much in it, that’s the least I can say about it. But apparently, and yet again, what I say – or my way of saying it – caused displeasure. I’m truly sorry, sad and distraught over it, but there’s really not much I can do about it if my way of saying things offends.

Meanwhile, in the big wide world, an agreement seems to have been signed concerning the return of the Israeli hostages in the context of a cease-fire; what this entails exactly, I will discover later this morning. For the time being, I ‘m going to attempt to grab at the tail end of a bit of sleep because I won’t stay the course for long if I keep up this business of waking up in the middle of the night, without being able to fall back asleep again.

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8:40 AM having slept (and dreamt, over and over again over the “contentious” – and how – issue , I make another try at the day, in a state of total bewilderment. I should be used to it by now, but no, you can’t get used to getting swatted when you can’t understand the why and how of it. So, keeping my distance, again, since I clearly don’t have “the right approach” with this person. I remain sorry, sad and distraught over it, I thought we had finally moved beyond that point, but I was wrong.

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Yesterday in the waiting area at the heart clinic, I took some notes as best I could for L’Horloger, while two women discussed the level and duration of the frost in their respective gardens, and other topic of fundamental importance.

An on André Markowicz” column, each word of which states an obvious truth, I put a comment saying in effect that the avalanche we’ve sensed approaching and prepared for so long, is now gaining strength and I don’t have the slightest idea of what it will be possible to salvage in it. Hatred and rage as the instruments of governance. The Queen of Hearts and her court as political models.

René Char’s poem Les Inventeurs runs through my head. There was no “urgent concern”, no, there never is until it’s too late.