Rêves impossibles à raconter, d’abord “ils” faisaient mine de ne croire en rien tout en s’emparant de tout puis, tout ce qu’on voyait était faux, comme si la réalité s’était transformée pour devenir le monde virtuel comme un immense village Potemkine, à l’échelle planétaire.

De toute évidence, inspirés par une vidéo d’un faux documentaire sur facebook hier dans une nouvelle série décrivant des “sauvetages” d’animaux sauvages absolument incroyables (que des milliers de gens applaudissent, pourtant); dans celui présenté hier, de gentils sauveteurs réunissent un bébé léopard des neiges avec sa maman sur fond musical à base de guimauve fondu. En le voyant, je me suis dit que viendrait le jour où tout ce qui défilerait sur les écrans serait inventé – et comme les gens se baladent les yeux fixés au bout de plastique dans leur main, ils préféreraient de beaucoup ne jamais lever la tête pour voir.

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Mais aussi, je crois, en raison de ma soirée passée chez ma copine l’instit qui m’a raconté comment elle avait traité la Journée de la Laïcité avec ses gamins de 8 ans. Dans un premier temps : présentation d’affirmations qu’ils devaient ranger sous “savoir” ou “croire”, par exemple, dans un cas, “il y a des stylos rouges dans la classe” et, plus tard, “il y a des stylos rouges dans la classe à côté”, ou “les plantes ont besoin d’eau” ou encore “Dieu existe”. Les stylos rouges dans la classe et les plantes et leur besoin d’eau obtinrent un maximum de “savoir”, ceux dans la classe à côté, plus mitigé, quand à l’existence de Dieu, la plupart des gamins la rangèrent sous “savoir”. Le prochain exercice portera sur “comment fait-on pour savoir ?” (par exemple, on sait que les plantes ont besoin d’eau par expérience, pour avoir vu ce qui arrive si on ne les arrose pas); elle se souhaite bonne chance quand même quand il s’agira de Dieu et de distinguer entre croyance personnelle et respect des non-croyants, surtout lorsque les parents vont s’énerver à ce sujet.

Notre autre sujet de conversation portait sur les Syriens – moins sur ceux qui se trouvent là-bas et davantage sur ceux présents dans notre ville avec des enfants scolarisés dans l’école en question. Inquiétude à l’idée qu’on tente de les “ré-expédier” fissa dans la marmite en pleine ébullition comme si tchik-tchak, le tyran est parti, l’économie n’existe plus, mais pas grave, rentrez chez-vous, tout ira pour le mieux. (Ce qui est aussi la principale inquiétude des parents, quel que soit leur soulagement de savoir qu’al-Assad est parti, avec très peu de mentions des horreurs mises à jour, ce qui se comprend – comment en parler avec les étrangers que nous sommes ? Comme dirait Nikki Giovanni ‘you only cry for what you know’ ‘on ne pleure que pour ce qu’on connaît’).

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Poursuite de mes lectures et visionnage sur Nikki Giovanni, pour le cas où Jean-Marc Adolphe retrouverait le souffle nécessaire à la poursuite de l’aventure des humanités. Conférence téléphonique prévue pour le 21 en matinée. Les sous, les sous, et le manque de reconnaissance aussi pour les efforts qu’il déploie; ça gruge, ça mine et dans certains cas, ça tue toute initiative. (Raison pour laquelle je trace ma route personnelle loin loin loin des sentiers exigeant quelque forme de financement que ce soit.)

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Coïncidence ou pas, les “statistiques” indiquent le passage hier de personnes qui auraient cliqué depuis la Grande Bretagne et la France. Tout ça est très bizarre.

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Bref regards aux infos. Pendant que The Kyiv Independent annonce que Poutine vient de lancer un plan de sauvetage d’urgence de l’industrie du charbon (au bord de la banqueroute), ici, comme le signale André Markowicz, nos dirigeants poursuivent leurs divagations – on a nettement l’impression que, pour eux, l’arrivée de Trump au pouvoir les soulagera de ce poids si encombrant de devoir se préoccuper du sort de l’Ukraine, quelle poisse, vraiment. Ils sont d’une veulerie et d’une inconscience proprement insondable.

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The dreams are impossible to relate, at first “they” pretended not to believe in anything at all while grabbing everything that existed then, everything we saw was phoney, as if reality had been transformed to become a virtual world, like a huge Potemkin village on a planetary scale.

Clearly inspired by a video of a phoney documentary on facebook yesterday, part of a new series describing totally incredible “savings” of wild animals (yet, applauded by thousands of people); in the one shown yesterday, kindly saviors were reuniting a baby snow leopard with his mommy on a musical background reminiscent of melted marshmallows. Seeing it, I told myself that the day would come when everything that would appear on screens would be invented – and since people walk around with their eyes glued to the piece of plastic in their hand, they would prefer this to lifting their heads in order to see. .

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But also, I think, because of my evening spent with my teacher buddy who told me how she had dealt with the mandatory Day of Secularism with her class of 8 year olds. At first: a presentation of affirmations to be put under “knowing” and “believing”, for instance, in one case “there are red ball point pens in this class” and later “there are red ball point pens in the class next door”, or “plants need water” or yet again “God exists”. The red ballpoints in the class and plants needing water were mostly put in the “knowing” category, those in the classroom next door had a more divided score, and as for the “God exists”, most of the kids place it under “knowing”. The next exercise will deal with “how do we know?” (for example, we know plants need water by the experience of seeing what happens when they are not watered); I wished her good luck when it came to God’s existence, especially when the parents will get excited over it.

Our other topic of conversation was about the Syrians – not so much those over there and much more about those in our town whose children are in the school in question. Worries at the thought that there be a temptation to “re-expedite” them quickly into the boiling cauldron as if abracadabra, the tyrant is gone, there is no economy to speak of, but hey, no problem, go home and everything will work out just fine. (Which also happens to be the parents’ concern, no matter how great the relief over al-Assad’s departure, with minimal mention of the horrors now coming to light – which is understandable, how can you talk about it with strangers such as we ? As Nikki Giovanni would say ‘you only cry for what you know’ ).

Continued my reading readings and video watching about Nikki Giovanni, in case Jean-Marc Adolphe rfinds the energy required to continue the adventure of les humanités. Phone conference scheduled for the 21 st in the morning. Money, money, and the lack of recognition for all the efforts he puts into it; it wears a man down and can even end up killing off all inititiatives. (Reason for which I trace my personal road far far far from any paths requiring some form of financing or other) .

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Coïncidence or not, the “statistics” over here show that folks would have clicked on from Great Britain and from France. The whole thing is most bizarre.

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Rapid look at the news. While The Kyiv Independent reports Putin has launched an emergency program to save the coal industry (on the verge of bankrupcies), over here, as André Markowicz mentions, our leaders continue their ramblings – one gets the clear impression that, for them, the arrival of Trump in power will relieve them of the oh-so-cumbersome weight of pretending to care for the fate of Ukraine, what a bother, really. They are of unconscionable levels of cowardice and thoughtlessness.