Non, vraiment, plus je lis sur la situation des armes – russes, américaines, chinoises, et j’en passe – et moins je supporte la langue de bois de ces communiqués/conférences/rencontres “informelles” avec les média et tout le baratin qu’on nous sert.

Et pour tout dire, je sens la colère monter en moi même à la lecture de ce qui semble un titre sans conséquence – et dans une revue qui se veut soutien à l’Ukraine et critique de la Russie en l’état – le titre d’un éditorial qui se lit “En attendant Trump”.

“En attendant Trump”. Et “en attendant” que Macron nomme un nouveau premier ministre éjectable. Et “en attendant” “en attendant” et “en attendant” que quelque chose, quelqu’un, sorti d’on ne sait pas trop où ni comment transforme la donne et nous maintienne en état d’apesanteur indéfiniment.

Dans la toute dernière image des rêves de la nuit, il s’agissait d’escalader une montagne horizontale dont les couches rocheuses étaient empilées dans l’ordre de leur âge géologique; l’ascension menait au vide et le rêve s’est interrompu juste avant de l’atteindre.

Pour l’heure, je n’ai rien d’autre que ma colère devant la bêtise de tous les blabla qu’on ingurgite. Devenons-nous assez adultes un jour pour dire “ça suffit” ?

En attendant Godot…

*

No, really, the more I read about the state of armaments – Russian, American, Chinese not to mention the others – and the less I can stand the wooden language of those communiqués/conferences/ “informal” press meetings and all the driver served up in them. And to say it all, I feel the anger rising in me upon reading what seems like just another inconsequential heading – and in a magazine that supports Ukraine and criticizes Russia as it is now – the title of an editorial that reads “While awaiting Trump”.

“While awaiting Trump”.And “while awaiting” for Macron to name another ejectable prime minister. And “while awaiting”, “while awaiting” that something, someone, emerging from we don’t know where orhow be the game-changer keeping us all in a state of unending weightlessness.

In the very last image of the dreams last night, there was the need to climb a horizontal mountain the layers of which were rocks in the order of the geological age; the climb led to the void and the dream stopped just before reaching it.

For the time being, I have nothing other than my anger seeing all the stupidity and blathering we are made to swallow. Do we ever grow up and say enough ?

Waiting for Godot…