(L’autre face de la pierre, avec sa compagne de la taille d’un haricot)

Rêve : Il me fallait vivre dans le monde des pas gentils (j’ai eu la flemme d’en noter les détails dès le réveil parce qu’il ressemblait trop au monde qui s’avance déjà.) Ne me reste que le détail de la femme souriant de toute sa bouche et disant “ah, toi aussi, tu t’habilles en ‘meudame’, maintenant” et je répondais ‘parce que j’ai le choix ?’ bien que je n’aie pas été vêtue en faux-Chanel de chez Shein, le vendeur de guenilles instantanées.

Les sources de ce rêve ne sont pas difficiles à trouver : de un, la conversation téléphonique avec Jean-Marc Adolphe, hier, qui m’a plus ou moins “mandatée” pour explorer le Project 2025 nourrissant le programme de l’administration qui se met en place aux Etats-Unis (et donc, logiquement, des mesures qui inspireront les gouvernements ici en Europe), dans l’idée d’en fournir une lecture à la poignée de lecteurs de la revue en ligne Les Humanités-média; de deux, la bd que Manu Larcenet a tiré du roman de Cormac McCarthy, La Route, dans laquelle le gamin s’inquiète toujours de demeurer un “gentil” – voulant dire par là quelqu’un qui ne mange pas d’autres humains. (Soit dit en passant, je comprends que, visuellement parlant, la bd n’aurait été qu’une succession de scènes de désolation urbaine n’eut été des images de corps pendus, rôtis et cetera, mais la notion d’humains parqués jusqu’à l’émaciation parce qu’on va les manger ne relève pas même du simple bon sens; mais ça fait des images saisissantes.)

Plonger dans Project 2025 m’embête bien plus en raison du temps que cela va me bouffer, d’une part, et parce que, comme tue-joie et blocage de temps disponible pour L’Horloger, on ne peut guère trouver mieux. Je vais devoir “gérer” mon temps pour ne pas le voir absorbé par une lecture barbante au possible. ( En passant, Trump qui dit qu’il “déteste les teleprompteurs” n’était pas du tout dérangé par celui duquel il a défilé 10 mesures destinées à tuer le Départment de l’Education; il les a lues comme un écolier bien dressé.)

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Dernière trouvaille de Poutine en Russie : criminaliser le fait de ne pas avoir d’enfants (seuls les moines en âge de procréer sont exemptés, bien que…) Si ça n’indique pas la pleine mesure de la destruction humaine qu’il a déclenchée sur son pays et sur l’Ukraine, je ne sais pas quel autre exemple il faudra en donner.

Et la bonne blague : comme il faut fournir une adresse mail pour pouvoir lire Project 2025, je trouve un joli message de bienvenue de leur part ce matin avec un “Keep in Touch”. Ça, c’est sûr et certain.

Bon, allez. L’heure avance.

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Dream: I had to live in the world of the nasties (I couldn’t be bothered to jot down its details when I woke up because it had too close a resemblance to the world already taking shape.) All that’s left is the detail of the woman, smiling with all her teeth and saying “ah, so you’re dressing as a “lady” too, now” and me answering “because I have a choice ?” although I was not dressed in phony-Chanel from Shein’s the seller of instant rags.

The sources for this dream aren’t too hard to find: for one, the phone conversation yesterday with Jean-Marc Adolphe who more or less “mandated” me for an exploration of Project 2025 feeding the program of the administration setting itself up in the United States (and logically, as a consequende, of the measures that will inspire de governments here in Europe), with the notion of providing a reading of it to the handful of readers of the online magazine Les Humanités-média; for another, Manu Larcenet’s graphic novel inspired by Cormac McCarthy’s novel, The Road, in which the boy is constantly worried about remaining one of the “good people” – by which he means someone who doesn’t eat other humans. (Speaking of which, I understand that, visually speaking, the graphic novel would have been nothing but a succession of scenes of urban desolation without the images of bodies ranging, roasting, etc, but the notion of humans parked to the point of emaciation because they are going to be eaten doesn’t stand up to common sense; but it makes for sensational imagery.)

Plunging into Project 2025 is even less to my liking because of the time it will use up, for one, and because I can’t think of a better kill-joy and blocking of time available for L’Horloger. I’m going to have to “manage” my time so as not to have it absorbed by reading the most boring stuff imaginable. (By the way, Trump who says he “hates teleprompters” didn’t mind in the least reeling off from one 10 measures killing the Department of Education; he read them off like a dutiful school boy.)

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In Russia, Putin’s latest find: criminalizing the fact of not having children (only monks of procreating age are exempted although…) If that doesn’t give the full measure of the human destruction he has wrought on his country and on Ukraine, I don’t know what will.

And the fine joke: since you must provide an email address to access reading Project 2025, I find a welcoming email this morning with the words “Keep in Touch!)

Goshdarn, you betcha boys.

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Ok, enough, the clock is ticking.