Rêves: d’abord : tigre – pratiques de gestion pour éviter qu’il ne mange le bébé; puis, par un froid brutal, je sors acheter du jus d’orange pour tous, au retour, je suspends mes gants de laine marron à la porte et un homme qui ressemble au sénateur américain Bernie Sanders endosse ses lunettes avant de le boire, puis je suis en couple avec un jeune homme – ou, du moins, nous faisons comme si nous étions un couple ordinaire – je cous quelque chose avec du fil qu’il a emprunté à sa grand-mère et un ensemble de couture emprunté à une femme qui se plaint d’avoir trouvé une puce morte chez elle et je cherche à me souvenir de recettes pour s’en débarrasser, dont l’une à base de jus de pomme. Toutes ces scènes, dans un climat de fausse domesticité comme s’il s’agit de tableaux de théâtre; puis, dans une clairière d’une immense forêt dont le sol est recouvert uniformément d’une végétation vert clair, à partir de matériaux de récup que je pétris longuement, je façonne un immense cercle rouge légèrement bombé et je le suspends pour qu’il sèche, lorsqu’il est sec, je demande à un jeune artiste de le décrocher, et il disparait avec.

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Je dors, je dors, je dors, les rêves déferlent dès que je ferme les yeux.

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Je n’ai absolument rien d’intelligent à dire au sujet de l’actualité qui, elle, est le véritable cauchemar. Sauf de noter ces mots tirés du journal Le Monde, ce matin : “Le nouveau ministre de l’intérieur mène une bataille culturelle pour imposer ses idées en matière de sécurité et d’immigration. Multipliant les déclarations clivantes, ce conservateur catholique affirme une ligne très droitière. Matignon ne la renie pas et envisage même une nouvelle loi immigration en 2025.”

Que dire d’intelligent au sujet d’imbéciles pareils ? Ou, comme aux USA, de ceux qui refusent leur aide aux sinistrés si leur gouverneur n’a pas été gentil avec eux, ou si le secteur catastrophé ne compte pas suffisamment d’électeurs “du bon bord”? C’est bien ça, le fondement du fascisme, non?

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Alors, parfois oui, le besoin irrésistible survient pour ce que dit l’illustration ci-haut. Le lundi 14 octobre 2024.

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Dreams: at first, a tiger – management practices to avoid its eating the baby; then, by a brutally cold day, I go out to buy orange juice for everytone, when I come back, I hand my brown wool gloves on the door and a man who looks like the American senator Bernie Sanders puts on his glasses in order to drink it, then I’m in a couple with a young man – or, at least, we act as if we were an ordinary couple – I’m sewing something with thread he borrowed from his grandmother and using a sewing kit borrowed from a woman who complains about finding a dead flea in her hhome and I’m trying to remember recipes to get rid of them, including one based on apple juice. All of these scenes take place in a mood of fake domesticity as if they were scenes from a theater production; then, in a clearing of a huge forest where the ground is completely covered with bright green vegetation, using recuperated materials I knead for a long time, I make a huge red circle, slightly rounded at the edges and I hang it up for drying, once it is dry, I ask a young artist to take it down for me, and he disappears along with it.

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I sleep, I sleep, I sleep, the dreams flood over me as soon as I close my eyes.

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I have absolutely nothing intelligent to say about the news which is the true nightmare. Except to note these words taken from Le Monde this morning: “The new minister of the Interior is leading a cultural battle in order to impose his ideas concerning security and immigration. Multiplying divisive declarations, this Catholic conservative affirms a very right-leaning line. Matignon does not denounce it and even considers adopting a new immigration law in 2025.”

What intelligent thing can you possibly say about such idiots? Or, like those in the States who refuse their aid to disaster-stricken ones if their governor was not nice to them, or if the stricken sector does not contain a sufficient number of people who vote “for the right side”? This is well and truly the foundations of fascism, no?

So yes, at times, there is the need for what the illustration above has to say. Monday October 14 2024.