
Rêves: rangées sur rangées d’hommes nus, alignés en attente de l’examen médical pour le service militaire, quelques-uns d’entre eux ont des érections spectaculaires servant de base à des constructions métalliques futuristes ou à la Eiffel; puis, je retrouve un groupe de femmes que j’ai côtoyées au travail, elles sont assises dans une petite pièce et causent entre elles, en attendant d’être photographiées pour la postérité, j’hésite à leur adresser la parole de peur de les déranger.
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Et non, je n’ai rien à rajouter à la déferlante journalistique qui m’attend certainement ce matin, en ce jour “anniversaire” des massacres immondes de l’année dernière; l’immonde ne s’en porte que mieux depuis. Et puis, d’autres que moi le diront sans doute beaucoup mieux (je constate que c’est le cas, en lisant la chronique du jour d’André Markowicz sur Facebook.)
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Débuté la lecture de La fille du capitaine d’Alexandre Pouchkine* hier soir – l’un des livres ramenés de ma razzia à Ombres Blanches la semaine dernière.
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Pour moi, une première semaine de la “rentrée”: un séance d’anglais chez moi pour une amie les lundis après-midi, séance de français les mardis après-midi, et, à compter de mercredi, une heure d’accompagnement scolaire avec la plus jeune d’une famille dont j’ai eu les frères et soeurs aînés en accompagnement. Le tout sous forme de trocs de services divers.
Et – du moins, je l’espère – reprise de l’écriture dont je me sens orpheline depuis trop longtemps.
*Alexandre Pouchkine, La fille du capitaine, traduit du russe par André Markowicz avec la collaboration de Françoise Morvan, Babel, Actes Sud éditions de 2020
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Dreams: rows upon rows of naked men, lined up awaiting the medical exam for army service, a few of them have spectacular erections that serve as the foundation for futuristic or Eiffel-type metal constructions; then, I find a group of women I worked with, they are sitting in a small room and chatting while waiting to be photographed for posterity, I hesitate in speaking to them for fear of disturbing them.
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And no, I have nothing to add to the news tsunami certainly awaiting me this morning, on this “anniversary” of the monstrous massacres of last year; the monstrous has only felt the better for them ever since. Moreover, others will certainly say it better than I could (which is the case I see, upon reading today’s column by André Markowicz on Facebook.
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Started reading Pushkin’s The Captain’s Daughter last night, one of the books brought back from my raid on Ombres Blanches last week.
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For me, first week of the back-to-school period: a session of English at my place for a friend on Monday afternoons; another of French on Tuesday afternoons, and beginning on Wednesday, one hour of school coaching for the youngest in a family in which I coached all of her older brothers and sisters. All this under the bartering system in exchange for various services.
And – at least, I hope so – reconnecting with writing from which I’ve felt orphaned for too long.