2 octobre 2024

Rêves: d’une écriture soignée, une femme médecin notait dans un cahier les effets secondaires indésirables de divers médicaments; je m’amusais avec le chat et mon mari me disait que c’était mal; une étagère suspendue s’écrasait sur ma table de travail, évitant mon ordinateur de peu.

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Yeux, nez, gorge, oreilles et cerveau en capilotade au réveil.

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Pendant que la situation se détériore encore plus avec une attaque israélienne sur Beyrouth et, en Ukraine, la fragilisation intensifiée de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, notamment, avec les attaques russes sur la sous-station en alimentant le pouvoir nécessaire à son maintien en dormance. Lorsque Poutine menace d’utiliser l’arme nucléaire, on semble ne pas comprendre que celui qui bombarde des hôpitaux pour enfants, détruit un barrage essentiel sur le Dniepr et consacre 40% du budget de son pays à l’effort de destruction de l’Ukraine, n’utilisera pas les centrales nucléaires civiles comme cible pour mettre en oeuvre cette menace. Sa mort a beau être aussi inéluctable que celle des autres, on peut être certain qu’en attendant, il a son réseau de bunkers hyper-protégés dans lesquels se réfugier.

Pendant que le monde demeure suspendu à la question de ce qui suivra, advenant la chute de Poutine dans une lutte interne pour le pouvoir entre les factions criminelles qu’il a élevé au rang de gouvernants du pays sous ses ordres.

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Respirer. Inspirations. Expiration. Je regarde le mur devant moi: aucune trace d’étagère, la collection habituelle y compris l’illustration d’el Lissitsky du vers dans le Had Gadya où le bâton arrive et frappe le chien.

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Dreams: in a neat script, a woman doctor was noting down in the copy book the undesirable side effects of various medications; I was playing with the cat and my husband was telling me that this was wrong; a suspended shelf crashed down on my work table, barely clearing my computer.

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Eyes, nose, throat, ears and brain in an Irish stew upon waking.

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While the situation déteriorates even more with an Israeli attack on Beyrouth and, in Ukraine, the increased fragilization of the Zaporishshia nuclear power plant, with the Russian attacks on the sub-station feeding it the necessary power for the maintenance in shut-down mode. When Putin threatens to use the nuclear weapon, no one seems to understand that the one who bombs children’s hospitals, destroys a crucial dam on the Dnipro and uses 40% of his country’s budget for his efforts in destroying Ukraine, will not use civilian-use nuclear power stations as target in order to put his threat into effect. Although his death is as inevitable as everyone else’s, one can be certain that, in the meantime, he has a network of secure bunkers where to keep himself out of harm’s way.

While the world remains suspended to the question of what next, should Putin fall in an internal power struggle between the criminal gangs he has established as the country’s rulers under his orders.

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Breathing. In. Out. On the wall before me: no collapsing shelf, the usual collection including el Lissitsky’s illustration for the verse in the Chad Gadya – the one where the stick beats the dog.

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