Rêves: déambulation dans une université sympa où les profs poursuivaient des recherches dans des spécialités diverses, toutes en lien les unes avec les autres; leurs départements se trouvaient côte à côte dans un long corridor commun; puis quelqu’un me faisait don d’un fouet en métal que je devais agiter et faire tournoyer du haut de l’escalier si quelqu’un mal-intentionné tentait de monter chez-moi.

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Suite à un nouvel appel depuis l’hôpital de son père – toujours paralysé et dépendant d’aide qu’il doit payer – longue et nécessaire conversation avec ma fille sur les dispositions à prévoir pour elle, pour moi, pour lui, en cas de décès ou de maladie invalidante. Vu les mers et les océans qui nous séparent au quotidien et son départ à la fin de cette semaine, ces choses se doivent d’être aussi claires que possible.

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Si le temps le permet, elle prendra le bus pour une visite à Cordes-sur-ciel aujourd’hui pendant que je soigne une angine et le ralentissement physique et mental qui s’ensuit. Une amie m’a fait don de bulbes (jacinthes, iris, jonquilles) que ma fille a plantées derrière chez moi hier.

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Netanayahou lance une opération au sol contre Hezbollah au Liban pendant que les troupes poursuivent la destruction dans la bande de Gaza (et que les colons s’en prennent aux Palestiniens en Cisjordanie.) Je n’ai pas encore absorbé les dernières stupidités criminelles, ni aux Etats-Unis, ni ici où le ministre de l’Intérieur s’emploie à servir l’extrême-droite au point où un certain Darmanin fait mine d’être un modéré en comparaison.

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Une “amie” facebook, voyant un rappel des Contes d’exil généré automatiquement sur ma page, m’en commande une copie.

Un peu de fièvre aidant, je me sens comme un bouchon de liège bondissant et tournoyant au gré de courants hors de son contrôle.

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Dreams: walk through a lovely university where the professors pursued research in a number of specialities, all related one to the other; their departments were side by side in a long common hallway; then someone gifted me with a metal whip that I could wave and twirl from the top of the stairs if some ill-intentioned one attempted to climb up to my place.

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Following another call from her hospitalized father – still paralyzed and dependent on paying help – a long and necessary conversation with my daughter on provisions for herself, for myself, for him, in case of death or of some incapacitating condition. Seeing the seas and oceans keeping us apart on a daily basis and her departure at the end of this week, such things need to be as clear stated as possible.

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Weather permitting, she will take the bus for a visit to Cordes-sur-ciel today, while I tend to a cold and attendant physical slowing down and fuzzyness of mind. A friend gave me a selection of bulbs (hyacinths, iris, daffodils) my daughter planted behind my place yesterday.

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Netaniyahu launches a ground operation against Hezbollah in Lebanon while troops pursue their destruction in Gaza (and the settlers attack Palestinians on the West Bank). I haven’t yet to absorb the latest criminal stupidities in the States or over here this morning, where the current Minister of the Interior is busy serving the interests of the extreme-right, to such an extent that a certain Darmanin pretends to be a moderate in comparison.

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A facebook “friend”, seeing a reminder of Contes d’exil automatically generated on my page orders a copy. With the help of a touch of fever, I feel like a cork stopper bouncing and twirling along in currents beyond its control.

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