(marionnettes Paul Klee)

De vendredi à lundi après-midi, entre des moments fort agréables avec de vieux amis et ma fille (et le coq et les chats et les chiens) à Mazamet, je terminais la lecture des deux derniers chapitres de La Collaboration Staline-Hitler* – l’avant-dernier intitulé Un service involontaire de Hitler à Staline (sur la collaboration plus qu’active des bandéristes ukrainiens aux tueries de juifs et de polonais – y compris leur intégration à des unités de combat de la Wermacht active à Babi Yar), et la saloperie intégrale que se sont partagées l’URSS et l’Allemagne hitlérienne – alors en guerre active l’une contre l’autres – dans les massacres de Varsovie, sous l’oeil de Roosevelt et de Churchill qui ont fait mine de croire aux mensonges grossiers de Staline.

(À noter : lorsque Bandera et ses acolytes ont déclaré fonder leur Etat ukrainien pro-nazi, les Allemands ont jugé “inadmissible” cette “initiative dans une zone d’occupation militaire sans l’autorisation des autorités allemandes“, et ils ont incarcéré Bandera et Stetsko qui s’était déclaré Premier ministre de cette création. En bref, “Hitler interdit toute forme d’organisation nationale ukrainienne, même ouvertement et fanatiquement nazie; Il attribue officiellement le statut d’esclaves à l’ensemble des Ukrainiens.” Et ce, après avoir utilisé les plus férocement racistes d’entre eux dans l’élimination de leurs frères juifs et polonais.

C’est peut-être la raison pour laquelle, après ces lectures, en rentrant chez moi aujourd’hui, je ne me suis pas sentie dépaysée en reprenant le fil des informations diffusées soit par les journaux, soit par les réseaux sociaux. L’absence de dépaysement s’expliquant par ce sentiment de baigner dans une monde de fabrications destinées à masquer les jeux réels se déroulant en coulisse, et dont pas un seul ne correspondrait aux objectifs annoncés publiquement.

* Jean-Jacques Marie, La Collaboration Staline-Hitler 10 mars 1939-22 juin 1941, août-septembre 1944, Texto,éditions Tallandier, 2024

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Ce sera l’étendue de ma contribution à l’univers des blogs aujourd’hui – les occasions de discussions à caractère politique se sont avérées plus que rares, ces derniers jours.

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From Friday to Monday afternoon, between most pleasant moments with old riends et ma daughter (and the rooster and the cats and the dogs) in Mazamet, I finished reading the last two chapters of The Stalin-Hitler Collaboration – the penultimate one titled An Involuntary service Hitler Paid Stalin (concerning the more than active collaboration of the Ukrainian Banderists in the killings of Jews and Poles (including their participation in combat units of the Wermacht involved in the killings at Babi Yar), and the utter filth shared by the USSR and Hitlerian Germany in the Warsaw massacres – while actively at war against one another – under the eyes of Roosevelt and Churchill who pretended to believe Stalin’s transparent lies.

(Of note : when Bandera and his affiliates declared the founding of their pro-Nazi Ukrainian State, the Germans considered “inadmissible” this “initiative in a zone of military occupation without the authorization of the German authorities”, imprisonned Bandera and Stetsko who had declared himself Prime Minister. In short, “Hitler forbade all forms of Ukrainian national organization, even one openly and fanatically pro-nazi; he officially attributed the status of slaves to all Ukrainians” (after actively using the rabidly antisemitic ones in the elimination of their Jewish and Polish brethren.)

Perhaps this is the reason why, after these readings, I did not feel disoriented when I picked up the reading of news on the papers or on social networks. The absence of disorientation explained by this impression of swimming in a world of fabrications designed to hide the true games taking place backstage, not a single one of which matches up with the publicly announced objectives.

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This will be the extent of my contribution to blogging today – occasions for political reflections were few and far between in the past few days.