Rêves : deux, avant de me lever vers 3h pour suivre la convention du Parti Démocrate jusqu’au bout : dans le premier – un récit dans lequel une femme racontait comment, malgré son cri d’alarme, dans une eau infestée de serpents, la pirogue se dirigeait vers la berge; et un second, où il était question d’organiser des vidéos de chats sautant sur des humains (du vécu, de toute évidence; la chatoune est une professionnelle en la matière.)

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En regardant et en écoutant le spectacle se déroulant à Chicago : souvenir du tout premier discours politique que j’avais écrit, prononcé sur la scène du Forum de Montréal, par un jeune gréviste d’une petite boîte en grève pour le droit de se syndiquer. Nous étions à la gauche du Parti Québécois, bien à gauche et je n’oublierai jamais le reflux de la vague dans la salle lorsque Clermont (c’était son nom) dit que le Parti Québécois (début d’ovation) n’était pas le parti des travailleurs (moment de silence abasourdi, la vague recule et se transforme en huées), Monsieur Lévesque (pour qui je travaillerai plus tard) vient sur scène et invite la foule à écouter ce que ce jeune homme a à dire. Je me souviens aussi de la poignée de main qu’il avait échangé avec nous en arrière-scène après, sans la moindre trace de paternalisme. “C’était courageux de votre part,” nous avait-il dit, à tous deux, et quelque chose au sujet du plaisir qu’il aurait à nous retrouver, plus tard.

Des petits moments comme ça, où les hommes et les femmes politiques se comportent bien.

Des années plus tard, alors qu’il décidait de se retirer en tant que Premier Ministre, je l’avais fait rire lors de sa visite d’adieu à nos bureaux (j’étais alors attachée de presse de son Ministre de l’Enseignement supérieur) en lui apportant des “hommages” et “témoignages” bidon de tous ses adversaires politiques.

Des humains. Imparfaits, tous. Mais certains bien bien meilleurs que d’autres.

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Il est presque 7h. Dormir un peu.

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Dreams: two prior to. getting up around 3 AM to follow the Democratic Party’s Convention to the end: in the first – a tale in which a woman related how, despite her cries of alarm, in snake-infested waters, the dugout was headed for the shore; and in the second, there was the matter of organizing videos of cats jumping on humans (clearly, experience-related, the kitten is a pro at this.)

Watching and listening to the show in Chicago: a recollection of the very first political speech I wrote, delivered on stage at the Forum in Montreal by a young strikers from a small shop striking for the right to a union. We weere to the left of the Parti Québécois, well to the left and I’ll never forget the reversal in the movement of the tide in the hall when Clermont (such was his name) started saying the the Parti Québécois (beginning of an ovation) was not the workers’ party (a brief stunned silence, the tide pulls out and the booing starts), Monsieur Lévesque (for whom I will work later) comes out on stage and invites the crowd to listen to what the young man has to say. I remember also his handshake backstage, devoid of any trace of paternalism. “That was brave on your part”, he told us both.

Small moments like that, when politicians, men and women both, behave well.

Years later, when he decided to retire as Prime Minister (I was then press aid to his Minister of Higher Education), I made him laugh during his farewell visit to our office by bringing in made up “tributes” and “testimonials” from all his political opponents.

Humans. Imperfect, all. But some much much better than others.

It’s almost 7 AM. Time for some sleep.

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Il est presque 7h. Dormir un peu.