Rêve (un seul survit au passage vers le jour): une maison pleine de monde. Je décide de sortir me promener en pleine nuit. Quelqu’un me souhaite une bonne promenade mais, au moment de sortir, je constate que je n’ai pas mis mes bas (des bas couleur chair comme ceux qu’on portait avant les bas-culottes).

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“Statistiques” sur wordpress: la France, je connais, l’Allemagne et le Canada aussi, mais où se trouve donc la “région indéterminée” ? Apparemment, quelqu’un de cet endroit mystérieux aurait consulté ce blog, hier.

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En plus de la gentille personne venue laver mes vitres hier, une amie a frappé à ma porte en fin d’après-midi me raconter son mélange de colère et de désarroi face au comportement d’un ancien copain de fac qu’elle connait depuis 25 ans et dont le comportement est devenu inadmissible depuis sa rupture d’avec une compagne. Il a abandonné son travail, vendu sa maison, et vit au crochet de ses amis, trop “déprimé” dit-il pour travailler sauf à des emplois de bouts de ficelle, répand des bobards à son sujet et au sujet de son ex à elle dont il squatte la maison depuis plus d’un an en parfait pique-assiette. Sans surprise, elle éprouve ce mélange de pitié et de colère devant ses agissements, ainsi que ce sentiment de trahison qu’on éprouve lorsqu’on découvre chez une personne considérée comme un ami un être qu’on n’avait jamais connu avant.

Je connais la personne en question. Je comprends très bien le désarroi qu’elle éprouve et ces découvertes troublantes, issues de la “région indéterminée” de la personnalité humaine. Déstabilisant. On en vient à mettre en doute son propre jugement.

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En ouvrant au hasard L’Oiseau-Loup de Françoise Morvan*, hier soir, je me retrouve à la page 55 au texte intitulé Aiguille. En deux paragraphes, la terreur enfantine lors d’une visite dans un cabinet médical. Les adultes oublient-ils vraiment si vite ces abîmes qui s’ouvraient devant leur inexpérience du monde ?

En tout cas, tel est l’état d’esprit des deux gamins dans L’Horloger des Brumes, découvrant un monde qui est inexplicable pour eux.

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La température a bien chuté. Se promener dehors sera tout à fait possible aujourd’hui, sans attendre le milieu de la nuit pour le faire.

*Françoise Morvan, L’Oiseau-Loup, Éditions Mesures, 2021

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Dream (only one survived the transition into the day: a house full of people. I decide to go out for a walk in the middle of the night. Someone wishes me a pleasant walk but, as I’m about to step outside, I realize I didn’t put on my stockings (the flesh-colored kind like those we wore prior to pantyhose.)

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WordPress “statistics”: I know about France, about Germany and Canada also, but where in the dickens is the “undetermined region”? (Apparently, someone from that mysterious place consulted this blog yesterday.)

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Beside the kind person who came to clean my windows yesterday, a friend knocked at my door in late afternoon to tell me about her mixture of anger and dismay caused by the behavior of an old friend she has known since university days, 25 years ago, behavior that has become unacceptable since his break with a companion. He quit his job, sold his house and now lives by sponging off his friends, claiming he is too “depressed” to work at anything except brief and meaningless jobs, spreads lies about her and about her own ex whose house he has been squatting for over a year without paying a cent. Unsurprisingly, she feels a mixture of pity and increasing anger at his behavior, along with that feeling of betrayal you get when you thought of someone as a friend and discover a being you never knew before.

I know the person she is talking about. I understand her dismay full well and the troubling nature of those discoveries springing from the “undetermined region” of human personalities. Destabilizing. You start doubting your own judgment.

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Opening at random Françoise Morvan’s L’Oiseau-Loup last night, I find myself on page 55 on the text titled Aiguille (Needle). In two paragraphs, the childish terror during a visit to a doctor’s office. Do adults truly forget so quickly those chasms that opened up before their inexperience of the world ?

At any rate, this happens to be the state of mind of the two young ones in The Watchmaker, discovering a world that is simply inexplicable for them.

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The weather has cooled down. Walking outside won’t require doing so in the middle of the night.