Il s’agit de l’un de ces rêves dont les images refusent de se laisser saisir en mots. Entre autre, il était question, je crois, d’un pouvoir permettant d’identifier les allergènes, et de les neutraliser.

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“Je me souviens, ma grand-mère disait souvent que les rêves qu’un homme faisait ne lui appartenaient pas toujours. On pouvait parfaitement faire les rêves de personnes décédées qui n’avaient pas eu le temps de les rêver. Pareil pour les rêves de ceux qui ne sont pas encore nés. Qui plus est, selon ma grand-mère, les rêves voguaient parfois entre les hommes, de maison en maison, de bourgade en bourgade, de ville en ville, et au-delà. Et il arrivait qu’ils s’égarent. Par exemple, une personne vivant dans telle ou telle maison devait faire un rêve bien précis, mais voilà que c’est une autre personne qui le faisait à sa place.” *

Wieslaw Mysliwski, L’art d’écosser les haricots, roman traduit du polonais par Margot Carlier, Babel, Actes Sud 2010

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Il y a des fautes de jugement et des failles personnelles qui valent trahison. J’en veux pour preuve Jean-Luc Mélenchon qui, à lui seul, réalise un sans faute permettant la diabolisation de la gauche dans son ensemble. Vraiment, si Macron remporte son pari “de dingue”, il le devra à l’extrême bonne volonté qu’auront démontré Mélenchon et son entourage à représenter un odieux tel qu’en comparaison, les mensonges de l’extrême-droite et la désorganisation complète dans le faux-centre en paraissent un moindre mal. Je n’ai pas le droit de voter, je ne peux qu’observer les délires verbaux des épanchements sur facebook en sachant que moi et tous les autres, nous devrons vivre avec les conséquences de ces trahisons à multiples niveaux – à commencer par celle d’un Président qui “joue” l’avenir de la France comme un “chiche” dans une partie de billard.

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Ma tête rôde dans le bout de forêt où 18 et la gamine se sont refugiés auprès du mécanicien des collines dans L’Horloger des Brumes. Le soir tombe, je crois.

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It’s one of those dreams the images of which refuse to get snared by words. Among other things, I think there was mention of a power allowing to identify allergens and to neutralise them.

“I remember, my grandmother often said that a man’s dreams did not always belong to him. One could perfectly well have the dreams of deceased ones who hadn’t had the time to dream them. Same for the dreams of those who weren’t born yet. What’s more, according to my grandmother, dreams sometimes drifted between men, from house to house, from village to village, from town to town, and beyond. And it could happen that they would get lost. For instance, a person living in such and such a house was supposed to have a very specific dream, but it so happened that someone else dreamt it in his place.”

Wieslaw Mysliwski, L’art d’écosser les haricots, roman traduit du polonais par Margot Carlier, Babel, Actes Sud 2010

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Some errors in judgment and personal failings are equivalent to betrayal. In my mind, Jean-Luc Mélenchon is proof who has a flawless run allowing for the diabolisation of all of the Left. Truly, if Macron wins his “crazy” gamble, he will owe it in large part to the extreme goodwill demonstrated by Mélenchon and his entourage in representing such heinous traits that, in comparison, the lies from the extreme-right and the total disorganisation in the phoney centrists appear to be lesser evils. I don’t have the right to vote, I can only observe the verbal rangins in the effusions on facebook, while knowing that myself and all the others will have to live with the consequences of these betrayals at many levels – starting with that of a President who treats the future of France like a play-off in a game of billards.

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My head is wandering into the piece of forest where 18 and the young girls have taken shelter with the hill engineer in The Watchmaker. Night is falling, I think.