
Un rêve d’humiliation que je ne détaillerai pas ici, mais qui me remet en mémoire le moment où, “simple” attachée de presse, accompagnant des “sommités”, j’avais trouvé leurs échanges impromptus si intéressants avant leur conférence officielle que, sans réfléchir, j’y avais ajouté mon propre commentaire. Silence glacial de la part des granzommes, cinq regards tournés dans ma direction (j’étais assise à distance respectable et respectueuse, au bas côté de la table); puis regards détournés de ma personne, et reprise de leur conversation “entre eux”. La touche suprême, ce jour-là ? Les avances grivoises que m’avait faites l’un d’eux ensuite, au moment où je le dirigeais vers le podium. Non mais, baisable à la condition de me taire ?
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Pendant ce temps, les très grands imbéciles s’amusent à des mises en scène d’attaques nucléaires parce qu’ils sont trop cons pour réfléchir à comment se sortir du pétrin dans lequel ils se sont enfoncés de leur plein gré.
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À part ça ? Et bien, à part ça, N doit passer me voir ce matin, et j’aurai la tâche désagréable de lui apprendre que des fonctionnaires obtus vont lui faire parvenir un refus d’examiner sa demande de protection pour sa petite menacée d’excision si elle retourne dans son pays. Décidément, il ne fait pas bon faire affaire avec les dénués d’intelligence et de capacité à se mettre à la place des autres. Si c’est ça qu’apporte “l’éducation supérieure”, j’ai bien fait de la laisser tomber en cours de route.
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Et L’Horloger, toujours. Que je publierai, quelque part, je ne sais ni où ni quand. Parce que ça va bien faire l’humiliation par les “sachants”, comme on dit ces jours-ci, qui traitent les autres comme des moins que rien, parce qu’ils ou elles n’appartiennent pas à leur cénacle d’admiration mutuelle.
De la colère ? Oh oui. Mais ça, c’est une autre histoire.
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A dream of humiliation I will not detail here, but it brings back the moment when, “plain ” press aid accompanying “luminaries”, I found their impromptu exchanges so interesting prior to the official conference that, without thinking, I added my own comment. Icy silence ensued from ze grateones, five pairs of eyes turned in my direction (I was sitting at a respectable distance from them, at the far end of the table); eyes then removed from my person, and resumption of the conversation “amongst themselves”. The final touch, that day? The salacious come-ons by one of them after that, as I was leading him toward the pocium. Oh, because I’m fuckable enough if I keep my mouth shut ?
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Meanwhile, the very great idiots play at staging nuclear attacks because they are too dumb to think about how to extricate themselves from the messes in which they put themselves of their own free will.
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Apart from that ? Well, apart from that, N will come by to see me this morning, and mine will be the unpleasant task of informing her that dull-brained civil servants will be sending her a refusal to examine her request for the protection of her little girl threatened with excision should she return to her country. Truly, it’s a sorry lot, having to deal with people devoid of intelligence and of the ability to put themselves in someone else’s position. If those are the benefits of “higher eduction”, I’m so glad I decided to drop out of it as I did.
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And the Watchmaker, always. Which I will publish somewhere, some day, who knows where or when. Because I’ve truly had enough of the humiliation of the “knowing ones”, as they are called these days, those who treated others like a less-than-nothings because they are not part of their mutual admiration Cenacle.
Angry ? Oh yes. But that’s another story.