Sur la carte géographique dans le rêve, l’Alaska apparaissait en brun et sa forme ne correspondait pas du tout à la vraie. On apercevait un bout du mot CAnada à sa droite, et je recherchais sur youtube une chanson populaire américaine des années soixante, North to Alaska (I’m going North, the rush is on.)

Au réveil, sur la page de The Guardian, la représentation cartographique de la Bande de Gaza est identique à celle de “l’Alaska” dans le rêve. Gaza où l’obscénité se poursuit et se déploie; essentiellement, le gouvernement Netanyahou dit à la terre entière qu’elle peut aller se faire f…cette affaire est entre lui et le Hamas et les Palestiniens n’ont qu’à s’entasser là où on leur dit d’aller et fichez-nous la paix avec vos histoires larmoyantes d’humanisme.

Et l’Ukraine ? Quoi, l’Ukraine, ah, l’Ukraine, oui, bon…

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Entre horreur, obscénité et vulgarité, la gabegie s’étale pour ne pas dire qu’elle se vautre dans son propre marécage. Dans ce contexte, l’humoriste américain Jimmy Kimmel et Aristophane se rejoignent complètement. Tous deux ont pour cible ce public qu’on dit “populaire”. Aux Etats-Unis, ce dernier se partage entre les pro-Trump et les anti-Trump; le public de Kimmel appartient au second groupe. Qu’on soit d’un groupe ou de l’autre, les blagues sont au même niveau que celles d’Aristophane, flatulences et énormités uro-génitales remportant la palme. Vu les obscénités et vulgarités étalées au procès de l’ex-président des USA…

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Pendant ce temps, hier et avant-hier, nous étions 7 à cet atelier de deux jours. Sept avec des projets d’écriture totalement différents, à poser certains repères pour leur avancement. Dont certaines questions relatives au point de vue du lecteur – une considération qui ne me vient pas souvent à l’esprit, puisque j’ai plus ou moins abandonné l’idée de trouver un “lectorat” autre que celui que j’imagine dans ma tête. Mais questions pertinentes, l’exercice ne fut pas inutile.

Le plus utile fut peut-être d’entendre les questions que les autres se posent concernant leur propre travail. Ne reste qu’à m’acharner à transférer l’histoire dans ma tête en mots qui lui ressemble au moins un peu…

(Le carnet du Sans ordre chronologique illustré ci-haut s’ouvre de lui même sur le 5 septembre 2021 :

“ne pas céder à l’à-quoi-bon l’à-quoi-bon toujours présent en sourdine parfois ou tonitruant il se nourrit de lui-même il n’a nul besoin de ton attention.“)

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On the map in the dream, Alaska was brown and its shape was nothing like that of the real one. You could see a bit of the word CAnada on the right and I was searching youTube for an American hit of the sixties, North to Alaska (I’m going North, the race is on).

When I woke up, the map displayed for Gaza on The Guardian was the very shape of the “Alaska” in the dream. Gaza where the obscenity is ongoing and progressing; basically, the Netahyahu government is telling the whole world it can go f…itself, the matter is between them and Hamas, and the Palestinians can just go cram themselves into whatever spot they are told to occupy and don’t bother us with your namby-pamby tales about humanism.

Between horror, obscenity and vulgarity, mismanagement is on full display, not to say that it wallows in its own swamp. In this context, the American humorist Jimmy Kimmel and Arttistophanes are totally on the same wave length. Both target what is known as the “popular” audience. In the States, it is split between the pro-Trump and the anti-Trump: Kimmel’s audience belongs to the second group. But whether you belong to one or the other,, the jokes are on the same level as those of Aristophanes, farting and outlandish comments of the uro-genital kind win the race. Considering the obscenities and vulgarities on display at the trial of the former President of the USA…

As for Ukraine ? What about it ? Oh, yeah, Ukraine, well…

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Meanwhile, yesterday and the day before that, there were 7 of us at the workshop. Seven people with entirely different writing projects, establishing various landmarks for their progression. Including some questions relative to the reader’s point of view – a consideration I don’t often have in mind, since I’ve pretty much abandoned the idea of finding a “readership” other than the imaginary one in my mind. But helpful questions nonetheless, the exercise wasn’t useless, far from it.

The most useful part was perhaps hearing the questions others had about their own work. All that still needs to be done is to stick to the task of transferring the story in my head into words having at least some resemblance with it…

(The “In no chronological order” notebook illustrated above opens of itself on this from September 5 2021:

“Don’t give in to ‘what’s-the-point the constantly present what’s-the-point sotto voce at times clamoring at others it feeds on itself and has no need of your attention.” )