
rêve : un jeune chien en train de muer – sous son poil tout blanc, le poil gris-brun à taches d’une hyène.
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Hier, après le repas du midi, j’ai ressenti le besoin d’une sieste. Je me suis écroulée…pour me réveiller à nouveau à 17h, comme écrasée sous le poids des horreurs accumulées.
“… déchirés entre une “demain”
Et les ombres vivantes du passé “
écrivait Volochine en 1928 dans un poème inachevé intitulé La Russie (Les sources).*
*Marina Tsvétaïéva, Maximilian Volochine, De Vie à Vie, traduction d’André Markowicz, Les Éditions Mesures, 2023
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Tenir, oui. D’autres, beaucoup d’autres ont eu à la faire avant nous.
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Ce matin, Jean-Marc Adolphe publie sur facebook son premier “journal du dimanche” qui sera consacré aux “réparateurs du monde.”
Pour ma part, j’y ajoute ici ce commentaire de la Tunisienne Hélé Béji au sujet de l’aube : “C’est la goutte d’eau pure qui rince l’oeil du jour qui commence à s’ouvrir.”**
Tenir – c’est-à-dire, nourrir ce qui demande à vivre.
**Hélé Béji, L’Oeil du jour, elyzad poche, 2013
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dream: a young dog moulting – under its all-white fur, the greyish brown and mottled one of a hyena.
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Yesterday, after the noonday meal, I felt the need for a nap. I collapsed…only to wake again at 5 PM, as if crushed under the weight of the accumulated horrors.
“…torn between a “tomorrow”
And the living shadows of the past.”
Voloshin wrote in 1928 un an uncompleted poem titled Russia (The sources).
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Holding on, yes. Many many others have had to do so before us.
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This morning on facebook, Jean-Marc Adolphe publishes his first “Sunday newspaper” devoted to the “world repairers”.
To which I add for my own benefit this comment by the Tunisian Hélé Béji concerning the dawn : “It is the drop of pure water that rinses the eye of the day beginning to open.”