
Dans le rêve, au son de la voix sirupeuse des Platters chantant Only You, je me rendais compte que j’avais été victime d’une arnaque, la même que celle perpétrée sur des centaines de milliers d’autres. Ce qui n’avait rien de jouissif, en soi, mais mis en musique par les Platters, c’était franchement comique.
Puis je tombe sur la chronique du jour d’André Markowicz et je rigole vraiment. D’autant plus que ma “relation” avec Le Printemps des Poètes passe par une tentative de saloperie à mon endroit par un “poète” local. Que j’explique: à mon arrivée sur cette ville, j’ai tenu un blog qui s’appelait Ici Graulhet, ou Graulhet Bonjour, je ne me souviens plus très bien, dans lequel je faisais la part belle à des photos de détails architecturaux et à des infos sur des événements culturels. Événements qui avaient l’heur de déplaire à un journaleux local, catholique fervent et “poète” membre du fameux cercle printanier. Or, qu’est-ce que je découvre un beau jour ? Que je suis convoquée par un capitaine des renseignements généraux (comme on les appelait à l’époque) concernant ma demande d’un titre de séjour. Ah bon ? Je me rends donc à la sous-préfecture à Castres rencontrer le dit capitaine. Apparemment, “quelqu’un” m’accuse d’avoir menti sur ma demande, concernant ma date d’arrivée sur le territoire. Les demandes se faisaient alors directement à la mairie. La personne recevant ces demandes était la bonne amie du journaleux en question. Le capitaine n’était pas stupide; il avait consulté mon blog et bien compris que des imbéciles lui faisaient perdre son temps. Quelques semaines plus tard, je recevais l’invitation à me rendre à Albi pour recevoir mon titre de séjour.
Soupe à la grimace du journaleux qui a fini par comprendre que je ne serre pas la main à des fouines de son espèce (qu’il se prétende “poète”, ou pas.)
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Une Poule avertie en vaut deux - En fait, le récit en lui-même demeure, il est ce qu’il est, qu’il plaise ou non. Mais plusieurs de ses éléments servent aussi dans ce que je tente de faire avec Là où les enfants s’amusent – c’est-à dire, le récit d’un moment dans la vie d’une petite ville que j’appelle Hautvoir, mais où les événements (pas tous les mêmes) sont perçus par des personnes d’âge et de conditions variés – dont Moïra et sa poule imaginaire, Iphigénie au passé de strip-teaseuse sous le nom d’Iphigénie la Torride et qui se permet à l’occasion des commentaires sur son appréciation des événements.
Ce que ça donnera, je ne saurais dire.
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In the dream, to the sound of the syrupy voice of The Platters singing Only You, I became aware of the fact that I was the victim of a scam, the same one as for hundreds of thousands of others. There was nothing pleasant about it, but to the sound of The Platters, it was just funny.
I then come across André Markowicz’ column and start laughing for real. Especially since my “relationship” to the Printemps des Poètes (Poets’ Spring) is by way of a piece of scummery directed at me by a local “poet”. Explainer : when I first arrived in this town, I had a blog called Ici Graulhet, or Graulhet Bonjour, I don’t quite remember, in which I concentrated on photos of architectural details and upcoming cultural events. Events that did not have the blessing of a local newspaper hack, a fervent Catholic and “poet” part of that celebrated poetic springtime circle. And what did I discover, one fine day? That I was to appear before a Captain of France’s General Intelligence (as it was then called) regarding my application for a residency permit. Oh ? So I went to the sub-prefecture in Castres to meet with said Captain. Apparently, “someone” had accused me of lying on my application, concerning my date of arrival on French territory. Applications were handled directly from one’s local City Hall at the time. The person receiving these applications was a good friend of said newspaper hack. The Captain being no fool had looked up my blog and understood immediately that idiots were wasting his time. A few weeks later, I received my invitation to go to Albi for my residency permit.
Phony smiles ensued from the hack who finally got it through his head that I don’t shake hands with weasels of his kind (whether they claim they are “poets” , or not.)
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Une Poule avertie en vaut deux (Once Bitten Twice Shy) - In fact, the story as such remains, whether some people like it or not. But several of its elements are also serving in what I’m currently attempting to do with Where the Children Play – which is to say, the tale of a moment in the life of a small town I call Hautvoir, but where the events (not all the same ones) are perceived by persons of different ages and conditions – including Moira and her imaginary hen, Iphigénie who has a past as a stripteaser under the name of Iphigenia the Torrid and occasionally takes the liberty of providing her opinion on the goings-on.
What this will all add up to, I cannot say.