6 janvier 2024

C’est sur une des vidéos de retours de prisonniers ukrainiens de Russie. Une chanson toute en douceur. Je n’en comprends pas un mot sauf pour ‘zolota kossa” (chevelure d’or). Je l’écoute en boucle. Parce qu’il y a des circonstances où le sentimentalisme fait sens. (Et voilà : on m’a fourni la réponse. Oui, je sais, les chansons au sujet des mamans et de leurs jolis cheveux d’or, oui, oui, de la guimauve et tout. Mais vous avez vu la tête des prisonniers ? Voilà. Le meilleur, je leur souhaite, et à leurs mères aussi.)

Bien sûr, séparée des images des prisonniers libérés, la chanson elle-même peut partir dans n’importe quelle direction.

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Long rêve “inspiré” par le gloubi-boulga d’un troll se prétendant “moine au Bhoutan parlant le wallon” (sic), à la défense du russe par rapport à l’ukrainien, parce “plus de monde comprend le russe”. Le but de ce genre de non-sens : le non-sens lui-même, la corruption de toute pensée le moindrement réfléchi. Le gloubi-boulga comme camouflage ultime pour décourager toute pensée construite.

Oh, pardon ! Je constate que le moine du Bhoutan me répond. Quelque chose dans le genre “apprendre l’ukrainien, c’est comme de recommander le. viet-namien à un tchèque”. Bref, pire qu’un IA, un de ceux qui les nourrissent.

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Bon, pour une raison que j’ignore, wordpress ne me donne pas accès à ma banque d’images et comme mon appareil photo est en rade depuis des mois, je ne peux pas illustrer avec le collage “Retour du Bhoutan” comme je souhaitais le faire. Que chacun se l’imagine comme il l’entend, alors, pendant que je poursuis Là où les enfants s’amusent entre les accès d’éternuement de force 10 à l’échelle de Beaufort (force 12 me projetterait sans doute quelque part au-dessus du Bhoutan.)

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4 heures plus tard : ah, c’est chouette comme tout. Apparemment, wordpress a décidé d’éliminer les photos sur les anciennes chroniques, je suppose que je “coûte” trop cher pour pas grand chose, à leurs yeux. Ou un cafouillage temporaire. On verra bien.

Entretemps, merci, à Sergyi Lazanovkyi pour sa chanson Manina Koca; elle a bien inspiré Moïra, le personnage dans Là où les enfants s’amusent.

Et là, le délire: d’un coup, les statistiques augmentent de 94 vues… pour un seul visiteur. N’importe quoi.

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It’s on one of the videos of returning Ukrainian prisoners from Russia. A song all in soft and tender. I don’t understand a word of it except for ‘zolota kossa‘ (golden hair). I listen to it over and over again. Because there are times when sentimentality makes sense.(And yes: I received the answer Yes, I know, songs about mummies and their lovely golden hair, yes, yes, pure mush and all that. But did you take a look at the released prisoners’ faces? Voilà, so there you have it. I wish them all the best, and to their mothers also.)

Of course, without the images of the liberated prisoners, the song itself can take off in any direction whatsoever.

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Long dream “inspired” by the gobbledegook of a troll or AI claiming to be “a monk in Bhoutan speaking Walloon” (sic) defending Russian over Ukrainian because “more people understand Russian”. The aim of this type of nonsense: nonsense in and of itself, corrupting any reflection. Gobbledegook as ultimate camouflage to discourage any structured thought whatsoever. 

Oh, sorry! I see the monk in Bhutan answered me. Something like “learning Ukrainian is like recommending vietnamese to a Czech”. In other words: worse than an AI, one of those who feed it.

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OK, for some unknown reason, wordpress isn’t allowing access to my media selection and since my camera has been on the blink for months, I can’t illustrate this post with the collage “Return from Bhutan” as I wished to do. So let each person imagine it as he or she wishes, while I go on with Where the Childrren play, between bouts of sneezing measuring 10 on the Beaufort scale (at 12 on the scale, I’d probably be projected somewhere over Bhutan). 

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4 hours later. Ah, how cool is this though. Apparently, wordpress has decided to eliminate the photos on older posts, I guess I’m “costing” them too much for what I pay them. Or a temporary glitch. We’ll see.

In the meantime, my thanks to Serhyi Lazanoskyi for his song Mamina Kossa - it greatly inspired Moira, a character in Where the Children Play.

And this is thoroughly nuts: in one fell swoop, statistics jump by 94 views… by one viewer. Nuts.

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