4 janvier 2024

Apparemment, il va falloir que je m’habitue à un sommeil par épisodes. Réveillée depuis 4h du matin, d’un rêve dans lequel je devais quitter de façon définitive le chalet qu’avait loué mon père quand j’étais enfant, parce qu’il faudrait que j’habite ailleurs en raison de la modestie de ma pension. Dans le rêve, je venais de terminer un rapport sur les profits pharamineux liés au commerce des amandes (qu’est-ce qu’on en apprend des choses, dans les rêves !)

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Pendant ce temps, les transferts forcés d’enfants se poursuivent depuis l’Ukraine, via le Belarus, et la vie continue, n’est-ce pas, ben oui, ben oui. Je traduis l’article pour ma page Facebook. C’est le problème avec les crimes qui restent impunis; ils se poursuivent, on finit par les oublier; et les enfants, eux, existent toujours, sans recours.

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J’écris. Un mot, parfois deux mots à la fois. Des phrases qui restent en suspens, en attendant la suivante. C’est comme ça.

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1 heure plus tard : c’est pas possible, et pourtant, c’est. Tout ce que j’ai écrit hier, avant-hier et ce matin : disparu, malgré une sauvegarde. Toute la scène entre Moïra et son oncle, toute la scène avec Karim, tout le début de la scène entre Manon et Ethel. Disparu.

Plus, en fait. Absolument tout ce que j’ai écrit depuis plus d’une semaine. Oblitéré et je ne sais pas pourquoi.

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Du grand n’importe quoi. C’est moi qui me suis complètement mêlée dans le déroulé des scènes. Travail de remise en ordre… Evidemment, un sommeil moins hachuré ne nuirait pas à la concentration…

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Apparently, I’ll have to get used to sleeping by episodes. Awake since 4 AM from a dream in which I had to definitely leave the cottage my father had rented when I was a child, because I would have to live somewhere else given my limited pension benefits. In the drea, I had just finished a report on the prodigious profits in the almond industry (the things you learn in dreams !)

During this time, the forced transfer of children continues from Ukraine via Belarus, and life goes on, doesn’t it, yeah, that’s how it goes.I translate the article for my facebook page. That’s the problem with crimes that go unpunished: they go on, we end up forgetting about them; and the children go on existing, deprived of recourse.

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I write. One word, sometimes two at a time. Sentences that stay in abeyance, waiting for the next one. That’s how it goes. The whole scene between Moira and her uncle, the whole scene with Karim , the beginning of the scene between Manon and Ethel. Disappeared.

1 hour later: it’s impossible, yet it is so: everything I wrote yesterday and this morning has disappeared, despite the saveguard.

More, in fact. Absolutely everything I’ve written for more than a week. Obliterated and I don’t know why.

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A huge mixup. I simply got confused in the order of the scenes. Big job of re-ordering. Of course, less choppy sleep patterns wouldn’t be bad for concentration…

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