
Parmi les imbéciles qui ont conçu et voté cette loi sur l’immigration, y en a-t-il eu un seul pour se rendre compte de ce que ces règles d’éligibilité aux aides signifiaient pour les Ukrainiennes et leurs enfants arrivés ici avec le déclenchement de l’invasion russe ? S’il faut 5 ans de résidence dans ce pays pour avoir droit aux diverses formes d’aide, comment feront-elles, maintenant que les gens sont “fatigués” de leur bel élan de solidarité ?
(Cela, sans mentionner toutes les autres injustices et mesquineries, pour elles, et pour tous les autres traités comme des statistiques)
Ce fut la seule pensée le moindrement organisée dans ma tête, hier – tête comme une plage, une fois que la mer s’est retirée y laissant ses détritus humains. Pour le reste – mal de crâne, toux et frissons incontrôlables, je me dis que c’est bien de ne pas avoir à subir la totale, ni du covid, ni de la grippe, parce que, déjà, ça me suffit amplement.
Je n’ai pas l’énergie requise pour traduire ces mots d’un intérêt plus que relatif. Il reste à rassembler les éléments pour le départ cet après-midi vers le petit village de Sébrazac en Aveyron. Y aura-t-il une connexion internet dans le gite ? Je ne sais pas. J’apporte l’ordi, aucazou. Le retour est prévu pour mardi après-midi.
(L’illustration ? Rien à voir, si ce n’est comme façon de décrire l’impression que je ressens quand il faut me tenir à la verticale.)
Les frissons ont cessé, c’est toujours ça de pris.