
Lundi, littéralement côte à côte sur la “page” internet du New York Times : un article intitulé “Six membres de ma famille sont détenus en otages à Gaza. Est-ce que ça intéresse quelqu’un ?” et un autre intitulé: “Pourquoi la dernière chanson des Beatles est si importante.”
Moi, je veux bien “varier mes intérêts” mais, là…
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L’illustration du jour n’a rien à voir avec les actualités. Il s’agit de photos de l’armoire que j’ai peinte, il y a des années de cela, à partir des illustrations de Ivan Bilibin pour des contes russes, dont celui de Vassilissa la Belle à qui sa mère avait remis une petite poupée à garder dans sa poche et qui lui viendrait en aide pour les coups durs.
Heureuse d’apprendre que l’armoire est toujours chez ma fille.
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Ovda ’80 – presque terminé, du moins, avant la période de repos nécessaire avant une relecture.
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Et ces derniers vers de Présage de Françoise Morvan :
La bible est ce pays dont la nuit se retire
Bleu noir courbé sous les pommiers
Et toi levant la paume au devant des étoiles
Repose en toi respire oublie les faux présages
Les fleurs de l’olivier se noueront en fruits noirs
Tu vieilliras dans ta rumeur de mer.*
(Un aussi bon présage que possible, à mon avis.)
¨Françoise Morvan, Brumaire, Les Éditions Mesures 2019
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Monday, literally side by side on The New York Times‘ internet “page”: one article titled “Six members of my family are hostages in Gaza. Does anyone care ?” and another titled: “Why the Beatles’ final song matters so much.”
Personally, I’m all for “diversifying my interests”, but this is…
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Today’s illustration has nothing to do with the news. It’s a set of photos of the armoire I painted, several years ago, using illustrations by Ivan Bilibin of Russian tales, including that of Vassilissa the Beautiful whose mother had given her a little doll to keep in her pocket and who would help her out in hard times.
Glad to learn the armoire is still with my daughter.
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Ovda ’80 – almost done prior to the required resting period before reading through again.
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And the final verses of Françoise Morvan’s Présage (Omen). But I don’t translate poetry so be it known simply that, forgetting false omens, the flowers on the olive tree will turn into black fruits and you will age to your rumor of the sea. As good an omen as I can think of, personally.