(sculpture Tarik Essalhi)

L’information est invérifiable. Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, affirme, photos à l’appui, que le QG du Hamas se trouve dans des complexes souterrains situés sous l’hôpital Shifa, le plus important à Gaza. Comment l’armée le sait-elle ? Je suis incapable de le dire. Il y aurait de nombreuses entrées à ces complexes par des services hospitaliers en surface, les divers complexes étant répartis de telle sorte qu’une frappe sur l’un ne détruit pas les autres.

Si c’est vrai, la barbarie du Hamas n’en est que plus répugnante, si cela est possible, puisqu’il utilise ainsi le personnel médical et les patients comme boucliers humains. Ce qui est tout, sauf impossible puisque, de plus en plus, les civils sont les cibles dans ces guerres d’éradication de “l’ennemi” dont ces mouvements et ces gouvernements ne sauraient se passer.

Pendant ce temps, les communications par téléphone et internet sont complètement coupées à Gaza, ce qui est terrible pour les civils, pris entre deux feux, mais essentiel pour réduire au minimum les instructions échangées entre membres du Hamas, répartis à divers endroits, que l’armée israélienne a commencé à cibler dans des incursions de type “guérilla”. La situation demeure explosive sur l’ensemble du Moyen-Orient.

Quant au sort des otages…Silence radio aussi.

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Et l’Ukraine ? Se bat, et se bat encore, que l’attention du monde se porte ailleurs, ou pas.

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Ici, plus prosaïquement au pays des emmerdes : un rongeur trace son chemin dans le mur entre les deux logements. Voir aujourd’hui avec mon voisin que faire et comment pour l’en déloger. La dernière chose que je veuille, c’est un rat mort dans le mur. Expérience connue, il y a des années de cela, je ne tiens pas à la répéter, la puanteur est à rendre malade.

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Hier après-midi, j’ai parlé presque constamment pendant plus de trois heures devant un jeune homme et les trois jeunes femmes venus m’interviewer pour leur projet – la production d’un court sur le thème du vieillissement (dans le cadre de leur programme en cinéma). L’autre “interviewé” sera un homme, chorégraphe de profession, que je ne connais pas.

Chose certaine, ils auront de la matière dans les trois heures d’enregistrement d’hier. Ils sont très chouettes, et les interviewés auront droit de regard sur les extraits de leurs propos qu’ils utiliseront au montage.

Cet après-midi, ce sera au tour du fils d’une autre amie de venir me voir pour que je l’aide avec les paroles en anglais d’une chanson qu’il est en train de composer.

Ça fait du bien d’être en contact avec des plus jeunes que soi.

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Nous avons eu de la pluie, l’air est plus frais et se tourne enfin vers l’hiver.

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L’écriture se poursuit, avec le satané rongeur comme préoccupation principale au plan tout ce qu’il ya de local.

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The information is unverifiable. The spokesman for the Israeli army, Daniel Hagari, declared, with photos as evidence, that the Hamas HQ is in a number of underground complexes below Shifa hospital, the largest in Gaza. How does the army know this ? I have no way of knowing. There would be a number of entries to these complexes via hospital services on the surface, the various complexes being spread out so that a hit on one does not destroy the others.

If true, the barbarity demonstrated by Hamas is even more repulsive, if possible, since they would thus be using the medical personnel and the patients as human shields. Which is everything except impossible, since civilians are more and more the targets in these wars aiming the eradication of the “enemy” these movements and governments cannot do without .

During this time, phone and internet communications are completely shut off in Gaza, which is awful for the civilians caught in the crossfire, but essential in order to lower to a minimum instructions exchanged between Hamas members spread out at various points and that the Israeli army has begun to target in various guerilla-type incursions. The situation remains explosive in the whole of the Middle East.

As for the fate of the hostages… Radio silence also.

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And Ukraine? Fights on, and fights on some more, whether the world’s attention is elsewhere, or not.

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Over here, much more prosaically in the land of hassles : a rodent is making its way in the wall between the two apartments. I’ll consult with my neighbour today as to the what and the how of its dislodging.The last thing I want is a dead rodent in the wall. Been there, done that years ago, the stench is sickening.

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Yesterday afternoon, I talked almost constantly for three hours straight in front of a young man and three young women who had come to interview me for their project – the production of a short film on the theme of aging (part of their cinema program). The other interview will be with a man, a choreographer by profession, whom I do not know.

One thing is certain, they’ll have plenty of material in the three hours of recording done yesterday. They are really fine, and the interviewed will have a right of review on the excerpts used in the final cut.

This afternoon will be the turn of another son of a friend who is coming over for help with the English words in a song he is writing.

Being in contact with people younger than one’s self is truly a godsend.

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We’ve had some rain, the air is cooler and finally turning toward autumn.

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Writing continues with that damned rodent as main preoccupation at the local level.