
Lantana (cadeau d’anniversaire – birthday gift)
En l’effleurant, je découvre que les feuilles du lantana dégagent un léger parfum de verveine. La plante appartient à la famille des verbennacées, précise la notice.
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Bien. Ce cadeau (et la découverte qui s’ensuit) constituant le moment gracieux dans l’entrée de cette semaine de tensions croissantes, et pas seulement à l’échelle mondiale. Localement, l’air se charge de diverses rancunes plus ou moins déclarées, y compris entre personnes que j’apprécie beaucoup, ce qui ne simplifie pas les choses. Comme toujours, dans ces histoires, chacun se raconte les faits comme ça l’arrange et je n’ai aucune envie de ‘m’aligner’ sur une ou l’autre des versions, tout en reconnaissant le bien-fondé de part et d’autre.
Au mieux, transposés, ces tiraillements alimenteront ce que j’ai commencé à écrire hier, sous le titre temporaire de “Vivre de rien“.
Pour ce qui est de la situation politique, elle est vraiment très pourrie, ici, en Europe, dans les Amériques, en Asie, en Afrique (je n’ai pas vérifié ce qui se passe en Australie et en Nouvelle-Zélande).
Alors, je suppose que je vais continuer à écrire, et prendre des bouffées occasionnelles de feuilles de lantana au milieu de tout ça, juste pour me nettoyer la tête.
Atelier d’écriture cet après-midi.
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With the slightest of touches, I discover that the leaves of the lantana release a slight smell of verbena. The plant is part of the verbenaceae family, the notice specifies.
Good. This gift (and the ensuing discovery) make up the graceful moment in this entrance into a week of growing tensions, and not only on the global scale. Locally, the air is rife with various more or less declared resentments, including between people I truly appreciate, which does not simplify matters. As always in such stories, everyone arranges the facts as best suits him or her, and I have not wish to ‘align’ one or the other of the versions, while acknowledging the legitimate concerns of one and the other.
At best, once transposed, these twitches and twinges will feed what I started writing yesterday, under the temporary title of “Living off nothing”.
As. for the political situation, it is truly very rotten, here in Europe, in the Americas, in Asia, in Africa (I didn’t check out on what is going on in Australia and New-Zealand.)
So I guess I’ll write on, and take occasional whiffs of lantana leaves in the midst of it all, just to clear my head.
Writing workshop this afternoon.