1er octobre 2023

Ces moments d’extrême fragilité des démocraties représentatives, qu’elles soient bi- ou multi-partites. J’ai vraiment le sentiment que la plupart des gens n’en sont pas du tout conscients et prennent tout simplement le système pour acquis, tout en s’en moquant ou en le critiquant amèrement, dépendant de l’heure ou de la météo.

À un “ami” facebook qui disait avoir l’impression que la méchanceté et la bêtise l’emportaient toujours, j’ai répondu : “Pas toujours, sinon nous ne serions plus là. Ne reste qu’à faire preuve de la persistance du chiendent.”

Que dire d’autre sinon que c’est justement l’une des armes préférées du mal que d’induire au découragement et au désespoir. Et, franchement, juste l’idée de leur offrir cette satisfaction, à défaut d’autres choses, ça motive à ne rien lâcher, je trouve.

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L’Australienne qui habite ici s’est mise en tête de me trouver des acheteurs pour Contes d’Exil, et m’en a déjà acheté 4; et un jeune homme que je connais depuis qu’il est petit vient m’en acheter une copie cet après-midi. Du coup, avec les achats des “amis” facebook, il ne m’en reste plus que 6 copies pour le mini salon du livre du 15 octobre. En faire imprimer une autre vingtaine ? Oui ? Non ? À voir.

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Pendant qu’on prédit la victoire du parti Smer en Slovaquie. Ce qui ajouterait une autre voix pro-Poutine en Europe, à celle de la Hongrie et de l’Italie, sans parler de l’influence rampante du Kremlin partout ailleurs.

Le chiendent, je dis. En terme de résistance, pendant que les feux brillent à Versailles et autres manifestations monstrueuses d’un pouvoir hors sol.

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“Vivre de rien, savoir tout faire, se fondre comme dans les collines. et apprendre à monter des murs de pierres.” (Françoise Morvan, L’Oiseau-Loup)*. Phrase qui servira peut-être de départ à un nouveau récit.

*Françoise Morvan, L’Oiseau-Loup, les Éditions Mesures, 2021

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These moments of extreme fragility in representative democracies, be they bi or multi-party. I really get the felling that most people are not in the least bit aware of this and simply take the system for granted, while poking fun at it and/or wildly criticizing it, depending on the time of day or the weather.

To a facebook “friend” saying he felt as if evil and stupidity always won, I answered: “Not always, or we wouldn’t be here anymore. All that’s left is to show the same persistence as crabgrass does.”

What more is there to say other than, one of the favorite weapons of evil is precisely that of leading to despair and discouragement. And frankly, just the thought of giving them that satisfaction, if nothing else is enough to motivate in not giving an inch, I find.

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The Australian woman who leaves here has put her mind to finding buyers for my Tales of Exile; and a young man I’ve known since he was a child is coming over this afternoon to buy himself a copy. As a result, with the purchases by facebook “friends”, I’m down to 6 remaining copies for the mini book faire on the 15th. A new run of 20 at the printer’s ? Yes ? No ? Thinking about it.

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While Fico’s Smer Party is predicted to win the election in Slovakia. Adding another pro-Putin voice in Europe to that of Hungary and Italy, with the creeping Kremlin influence everywhere else.

Crabgrass I say. Resistance-wise. While the lights burn bright in Versailles and in other monstrous displays of power out of touch with reality.

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Living off nothing, jack-of-all-trades, melting into the hills, and learning how to build walls of stone.” (Françoise Morvan, L’Oiseau-Loup)*. A sentence that may serve as the beginning of a new tale.

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