Nous sommes gouvernés par des pleutres, des incompétents imbus d’eux-mêmes et, apparemment, cela nous semble parfaitement normal. Ça nous suffit, de nous payer leurs têtes, pendant qu’ils foutent le bordel partout ? On le dirait bien.

Je fais court, ce matin : je prends le car pour Toulouse pour récupérer la version améliorée (du moins, je l’espère) de Contes d’Exil, après un rêve absurde ressemblant à un mélange du film Duck Soup des frères Groucho Harpo et Zippo Marx, et du théâtre de la cruauté d’Antonin Artaud.

Hier: séance d’une heure et demi de français avec une femme qui habite en France depuis 8 ans, n’a toujours pas acquis les bases de la langue, et pour cause: je découvre qu’elle débute, puis interrompt sa participation à divers cours “qui ne lui convienne pas”. Je ne me fais aucune illusion sur la durée de celui-ci; elle renâcle même à apprendre les nombres ‘ça sera pour plus tard’. Et bien, pas avec moi; quand, après 8 ans, quelqu’un ne peut toujours pas me donner correctement son numéro de téléphone, confond le nombre 40 avec 14 ou 4, euh, désolée, mais ici, tu vas apprendre tes nombres, dans l’ordre et le désordre. On verra bien combien de temps ce “cours” va durer avant qu’il ne lui convienne pas non plus.

Quant à la soirée interminable au conseil municipal, débutée à 18h, je suis partie à 22h quand fut enfin abordé le vif du sujet, avec reprise des enfantillages qui avaient ponctué la soirée au sujet de tout et de rien.

Bref. Sur la scène internationale autant que locale…voir la citation de Daniil Harms, ci-haut.

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We are governed by cowards, self-satisfied incompetents and, apparently, we consider this perfectly normal. We’re satisfied with making fun of them while they spread havoc everywhere ? It certainly seems like it.

I’ll make it short this morning : bus to Toulouse to pick up the improved (at least, I hope so) printings of Tales of Exile after an absurd dream that was like a cross between the Marx Brothers Duck Soup and Antonin Artaud’s Theatre of Cruelty.

Yesterday: 90 minute French session with the woman who has now been in France for 8 years without ever acquiring the basics of the language for good reason, as I discover, since she begins then drops courses as “unsuitable for her”; she balks even at memorizing numbers, saying “they can wait”. I have no illusions on how long she’ll continue with this one, when after 8 years in-country, someone is unable to give me her phone number correctly and repeatedly mixes up the numbers 40, 14 and 4, sorry but, with me, you will learn your numbers by heart, both in order and randomly. We’ll see how long this latest “course” will last before it proves “unsuitable” also.

As for the endless evening at the municipal council, which began at 6 PM, it was still ongoing when I left at 10, when they finally got into the crux of the matter, after a session filled with childish skirmishes over non-issues.

Enough said. As for the international as well as the local scene…see the Daniil Harms quote above which basically says “don’t go looking for the idiot, he’ll find himself on his own.”.