Lectures imprévues : If Walls Could Speak ((les mémoires de l’architecte Moshe Safdie). Soit, ses principes – respect de la topographie existante, intégration dans l’environnement naturel – me semblent justes, et son parcours personnel – naissance en Palestine avant la fondation de l’Etat d’Israel, jeunesse et études à Montréal, et plusieurs des constructions réalisées – m’ont intéressée. Par contre, les délires architecturaux réalisés en Chine et à Singapour sont à cent mille années-lumière de ce que j’aime (sans parler de l’horreur que représentera un appartement au 75e étage, en cas de panne électrique bloquant les ascenseurs…)

Je me sens beaucoup plus dans mon élément en commençant la lecture du deuxième livre reçu de ma soeur – Permanent Astonishment par Tomson Highway. Non pas que je sois née comme lui dans un banc de neige du Nunavut par -40°, mais en raison de son style d’humour. Déjà, les transcriptions des sonorités des noms de baptême chrétien en langage cree ou déné sont un délice. “Petit-Louis” devenant Chi-Louie, “Nicodème” transformé en Nicotine , “Jean-Baptiste” devenant Samba Cheese et Angélique, Ass-Lick sans que ni samba, ni cheese, ni ass, ni lick, n’ait la moindre signification dans leurs propres langues…

Bref, une autre sorte de délire, un avec lequel je me sens plus d’affinités.

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Est-ce qu’il vaut même la peine de mentionner le dernier en date des remaniement ministériel à Paris ? Un jeu désolant de chaises musicales dans lequel les fidèles entre les fidèles reçoivent leur récompense – leur seul et unique devoir étant de monter la garde et de défendre tout ce que le Président décidera d’imposer à l’Assemblée nationale, d’une façon ou d’une autre.

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Mieux vaut retourner à mes révisions. J’en suis au chapitre 10 qui s’ouvre sur la pensée suivante, tirée du Moby Dick de Melville :

« Il n’est pas nécessaire d’imaginer Jonas enterré dans l’estomac de la baleine. Car la gueule de la baleine suffirait à loger deux tables de jeu et ses joueurs; Jonas aurait pu aussi s’installer dans une dent creuse. Mais tout bien réfléchi, la baleine n’a pas de dents.”

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Unplanned reading: If Walls Could Speak (architect Moshe Safdie’s memoirs). True, his principles – respecting existing topography, integrating natural elements – strike me as right and his personal path – born in Palestine prior to the foundation of the State ofIsrael, youth and studies in Montreal, as well as several of his buildings I found interest. However, the architectural frenzies realized in China and in Singapore are a hundred thousand light-years away from what i Like (this before even mentioning the horror that would evolve from living in an apartment on the 75th storey, in the even of a power failure blocking the elevators…)

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I feel much more in my element when I begin reading the second book received from my sister – Tomson Highway’s Permanent Astonishment. Not that I was born like he was in a snow bank in Nunavut in -40° weather, but because of his style of humor. From the outset, the transcriptions of the sounds of the Christian names given at baptism into the Cree or Dene language are a delight. Petit-Louis” becoming Chi-Louie”, “Nicodème” transformed into “Nicotine” , “Jean-Baptiste” turned into “Samba Cheese” and Angélique as “Ass-Lick” with neither samba, nor cheese nor ass, nor lick, having even a trace of meaning in their own tongues…

In short, another kind of frenzy, much more to my liking.

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Is there any point in even mentioning the latest ministerial overhaul in Paris ? A dispiriting game of musical chairs of the faithful receiving their “due” – their one and only duty being to stand for whatever the President decides to ram through the National Assembly, one way or another.

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I’m better off going back to my revisions. I’m at chapter 10 which opens on the following words from Melville’s Moby Dick: “There is no need to imagine Jonas buried in the whale’s stomach. For the maw of the whale is large enough to accommodate two game tables and the players; Jonas could also have settled in a hollow tooth. But on second thought, a whale has no teeth.”