
Divers :
Je…non mais, sérieusement : ce site propose des “suggestions de rédaction” pour les lbogueurs en manque d’inspiration, je suppose. La suggestion du jour ? “Décrivez votre barre de chocolat préféré.” La crétinerie est sans limite, apparemment.
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Fouillant pour une référence dans un ancien cahier de notes (2019), je tombe sur les “exigences” pour devenir gendarmes :
- examen physique
- rédaction: 20 lignes en 45 minutes (note éliminatoire: 6/20)
- Maths: 10 questions (note éliminatoire: 3/20)
- réponses à 20 questions à choix multiples (les institutions, géographie, histoire, sports, cinéma) sans note éliminatoire
- entrevue avec un officier
- évaluation psychologique (personnalité, capacité d’adaptation, soumission)
Crétinerie et soumission au “cheuf” sont hautement cotées. (Une petite question sur les barres de chocolat préférées avec ça ?)
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Dans un autre cahier, une note au sujet de cette agente littéraire californienne un jour (mon manuscrit était en anglais) qui m’avait répondu avec une grossièreté à peine croyable. Sur son site que j’avais soigneusement épluché après cette interpellation disons…vigoureuse, j’avais constaté que la dame gagnait surtout sa croute à offrir ses services de “ré-écriture” de manuscrits. Dans cette section de son site, on apprenait aussi que, d’après elle, on ne pouvait pas se considérer un(e) écrivain à moins de pondre 2 000 mots par jour et ce, tous les jours. L’écrivain en tant que forçat, chargé d’assurer le pain quotidien de son agent, en somme.
Ma ‘production’ du 7 juin s’est limitée à 132 mots, quasiment soutirés au forceps du personnage qui n’était pas plus vaillante que moi.
Le monde va mal, au cas où certains ne l’auraient pas remarqué, et les niveaux de déni semble croître encore plus vite que les catastrophes.
‘Décrivez votre barre de chocolat préféré’, non mais…
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Various :
I…no, but seriously : this website offers ‘writing suggestions’ for bloggers who’ve run out of inspiration, I suppose. Today’s ? “Write about your favorite chocolate bar.” Stupidity is limitless, apparently.
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While searching through a notebook (dated 2019), I come across the ‘requirements’ for admission to the gendarmerie:
- physical exam
- Writing: 20 lines in 45 minutes (eliminatory note: 6/20)
- Math: 10 questions (eliminatory note: 3/20)
- Answers to 20 multiple choice questions (institutions, geography, history, sports, cinema) – no eliminatory note)
- interview by an officer
- psychological evaluation (personality, adaptability, compliance)
Stupidity and compliance with the chief are highly rated. (A little question about favorite chocolate bars, while we’re at it?)
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In another notebook I note the following concerning a Californian literary agent (my manuscript was in English) who responded to my query with scarcely believable rudeness. On her website which I carefully explored after this… shall we say, vigorous exchange, I realized that the woman earned her keep mainly by offering re-writing services on manuscripts. In that section of her website, one also learned that, in her opinion, no one could consider himself or herself a writer unless he or she produced 2 000 words per day every day. In short, the writer as convict, charged with providing the agent’s daily bread.
My “production” on June 7th was limited to 132 words, practically dragged out with forceps from the character who wasn’t feeling any more stout-hearted than I.
The world is in bad shape, in case some haven’t noticed yet, and the levels of denial seem to increase at a faster rate than the catastrophes.
‘Describe your favorite chocolate bar’. No, but really…