27 mai 2023

Je lis toujours les notes en bas de pages. C’est comme ça. Parfois, mon regard glisse dessus sans en retenir grand chose. Et puis, parfois, il y a des petites trouvailles. Comme celle-ci dans la version commentée de The Tempest chez Oxford World’s Classics: au moment de la conclusion, lorsque Prospero s’adresse au public, disant “…but release me from my bands with the help of your good hands…” (mais délivrez-moi de mes liens à l’aide de vos bonnes mains). Et la note en bas de page de préciser que depuis le temps des Romains, on considérait que des bruits soudains, notamment ceux de mains applaudissant, dissolvaient les enchantements. Quiconque a assisté à une représentation où la réaction du public en a été une de suspension silencieuse avant de se déchaîner en applaudissements peut très bien comprendre le phénomène en question.

(Ayant terminé la relecture de The Tempest, je suis à relire A Midsummer Night’s Dream (eh oui, l’un des personnages dans Là où les enfants s’amusent est comédienne; je suppose que c’est ce qui m’a donné envie de relire ces deux pièces.)

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Avec, en prime, une expérience inédite: celle d’un rêve à épisodes, se déroulant depuis quelques semaines autour d’un personnage recherchant le deuxième tome d’un roman iranien écrit par un écrivain disparu. L’épisode de la nuit dernière mettait ce personnage (homme ou femme, ça n’est pas très clair dans le rêve) en présence d’une iranienne voilée parlant d’une pauvre femme qui venait d’accoucher d’un bébé de 16 kilos…son neuvième accouchement ! Une relation s’établissait entre le/la chercheur/chercheuse et l’iranienne voilée dont il n’était pas trop clair si elle était une agente du gouvernement ou une résistante. Affaire à suivre, je suppose…

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I always read the footnotes provided in a book. That’s how it goes. Sometimes, I simply glide over them without learning much. And then, sometimes, there are small nuggets. Like this one in a commented version of The Tempest by Oxford World’s Classics: in the epilogue, when Prospero addresses the public, saying “…but release me from my bands with the help of your good hands…”, and the note specifies that since Roman times”sudden noises, and especially the clapping of hands, were thought to dissolve spells…” Whoever has been at a presentation where the public’s reaction was of suspended silence before breaking out into applause, fully understands the phenomenon mentioned here.

(Having concluded the re-reading of The Tempest, I’m re-reading A Midsummer Night’s Dream (well yes, one of the characters in Where the Children Play is an actress; I suppose this is what made me want to re-read these two plays.)

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With the addition of a novel experience: that of an episodic dream playing out over the past few weeks around a character searching for the second volume of an Iranian novel by a disappeared author. Last night’s episode placed this character (man or woman isn’t too clear in the dream) in the presence of a veiled Iranian speaking of a poor woman who had just given birth to a 16 kilo baby … her ninth offspring! A relationship grew up between the researcher and the veiled Iranian without it being clear if she was a governmental agent or part of a resistance movement. A matter to be continued, I presume…

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