
Long, très long rêve sur l’engagement moral des uns et des autres – le quoi, le comment, le pourquoi, le peut-être. J’en arrive toujours à la même conclusion face au découragement inévitable produit par les désertions et les ‘arrangements’ qui font le déshonneur de notre espèce. L’image qui m’est venue ce matin, en lisant la chronique d’André Markowicz sur facebook, c’est celle de ces petites bougies d’anniversaire qui semblent s’éteindre lorsqu’on souffle dessus…mais dont la flamme revient, et revient encore.
Evidemment, vient le moment où la bougie se consume complètement. Reste à espérer qu’il y en ait d’autres, prêtes à prendre la relève. Par contre, l’obstination des leaders politiques à “sauver” un système qui repose sur l’inhumanité comme nécessaire et même, comme signe d’intelligence supérieure, ne présage rien qui vaille.
Mieux vaut une bougie minuscule dans le vent que l’obscurité complète, c’est tout ce que je peux en dire.
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Je lis. J’écris, comme d’habitude. Je n’ai pas complètement terminé la révision des Contes d’Exil encore, mais je commence à identifier les références à divers poèmes et épigrammes dans le texte, ainsi qu’à rassembler les mots utilisés en russe pour un petit glossaire à la fin. Les contes seront imprimés sous le nom de Maria Damcheva puisqu’il s’agit d’un travail à la mémoire de ce qu’elle a représenté pour moi.
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Lengthy, very long dream on moral commitment by the ones and the others – the what, the how, the why, the maybe. I always come to the same conclusion when facing the inevitable discouragement produced by desertions and by “arrangements” that sign the dishonor of our species. The image that came to me this morning, while reading André Markowicz’s column on facebook, was that of those tiny birthday candles that seem to go out when you blow on them…but with a flame that returns, and returns again.
Of course, a time comes when the candle melts completely. Remains the hope that there will be others, ready to carry on the task. However, the obstinacy shown by political leaders at “saving” a system that rests on inhumanity as necessary and even, as a sign of superior intelligence, does not augur well.
Better a tiny candle in the wind than total darkness, is all I can say.
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I read. I write, as usual. I haven’t quite finished the revision of Contes d’Exil yet, but I’ve started identifying the references to various poems and epigrams in the text, along with gathering the words used in Russian for a small glossary at the end. The tales will be printed under the name of Maria Damcheva since it’s a work done in memory of what she represented for me.